Suite à l’explosion qui a gravement endommagé le pont de Crimée reliant la Russie à la péninsule annexée, les dirigeants Kiev ont tenté de ramener la situation à la normale, notamment en tentant de rétablir le plus rapidement possible le trafic routier et ferroviaire. Toutefois, les autorités ukrainiennes refusent d’assumer la responsabilité de l’attentat et prévoient de nouvelles actions.

Le coup n’est donc pas seulement matériel et logistique, mais aussi politique et symbolique. Quelle sera l’ambiance en Ukraine après ce que certains considèrent comme une marée de guerre ? Les nuages ​​qui flottent dans le ciel évoquent également de manière sibylline, faisant allusion de façon flagrante à la destruction du pont sans la mentionner directement.

« Tout ce qui est illégal doit être détruit, tout ce qui a été volé  doit être rendu à l’Ukraine », a précisé Mykhailo Podolyak, l’un des principaux collaborateurs de Zelensky.

Guerre de nerfs

En général, les commentateurs politiques disent que la Crimée n’est plus un refuge. Si le pont frappe une fois, il peut frapper deux fois. Un aéroport militaire près de Sébastopol a également été récemment bombardé.

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Le trafic ferroviaire et routier a été partiellement rouvert au pont dimanche, mais les Ukrainiens savaient qu’ils pouvaient couper la principale voie d’approvisionnement en équipement et en carburant russes vers la région de Kherson. Désormais, la guerre est aussi une guerre de nerfs et de mensonges.