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Kenya : Un ancien condamné à mort est diplômé de l’Université de Londres



William Okumu fait partie des nombreux détenus ou anciens détenus qui ont obtenu leur diplôme lors d’une cérémonie tenue jeudi dernier à la prison de haute sécurité de Kamiti à Nairobi, la capitale du Kenya.

Cet ancien condamné à mort du Kenya a fait part à la BBC de sa joie d’avoir obtenu un diplôme en droit de l’Université de Londres.

« Aucun mot anglais n’a été inventé pour expliquer ce que je ressens », a déclaré à la BBC l’ancien détenu à l’émission Focus on Africa ajoutant qu’il pense que « le monde entier sait maintenant que quelque chose de bon peut sortir de la poubelle ».

M. Okumu, la trentaine, a été libéré de prison en mai dernier. Il a affirmé que le diplôme en droit avait changé sa vie.

Il a pu utiliser les compétences juridiques qu’il a acquises pendant ses études en tant que prisonnier pour se défendre et défendre les autres.

Il a dit qu’il avait été motivé par le fait qu’il s’était rendu compte que sa peine était due à son manque de compréhension de la loi puisqu’il n’avait pas été représenté par un avocat pendant son premier procès.

La Cour suprême a statué en 2017 que la peine de mort était “incompatible” avec la Constitution du Kenya.

M. Okumu, qui était en prison pour vol qualifié avec violence et recel de biens volés, a introduit un recours. Il s’est défendu seul devant le tribunal, soutenant que sa peine initiale avait été trop sévère.

Un juge a accepté son plaidoyer et a commué sa peine en une peine de 10 ans, qu’il avait déjà purgée.

Il a gagné cette bataille juridique grâce au soutien de l’African Prisons Project (APP), une organisation caritative qui opère dans plus de 15 pays du continent et aide les détenus à accéder à la justice.

Selon la base de données en ligne World Prison Brief, il y a plus de 50 000 détenus dans les prisons kenyanes, dont la majorité sont des délinquants mineurs qui vivent dans des cellules surpeuplées.

La pauvreté et le faible niveau d’instruction des détenus font souvent que bon nombre d’entre eux n’ont pas accès à une représentation juridique.

Photo: BBC

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