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Kémi Séba : « si Mamady Doumbouya sert des intérêts étrangers, nous allons le combattre »

Il y a quelques jours, l’activiste Kémi Séba saluait avec enthousiasme le coup d’Etat orchestré en Guinée par le chef de la junte Mamady Doumbouya. Cette fois-ci, dans une nouvelle vidéo Instagram, l’activiste panafricain a fait savoir que si le lieutenant-colonel Doumbouya avait l’intention de servir les intérêts étrangers au lieu de servir les intérêts du peuple de Guinée, il sera combattu.

En effet, si les premières réactions des citoyens guinéens et de certains observateurs et leaders d’opinion semblent favorables aux putschistes qui ont sauvé le peuple, le panafricaniste Kémi Séba estime qu’il faut attendre de juger le colonel Doumbouya et ses hommes sur les actes et non sur des apparences et autres appréhensions.

Le leader de l’ONG Urgences panafricanistes a fait savoir que : « C’est sur les actes que nous jugerons politiquement ce frère (lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, NDLR) et non sur des spéculations. Et cet acte politique est un acte important et positif à saluer ».

Kémi Séba dit avoir « entendu depuis des mois des éléments au sujet de Mamady Doumbouya et son parcours pour le moins atypique » à savoir qu’il a été formé chez de « nombreux ennemis ». « C’est vrai. Est-ce pour autant qu’il faut penser avec facilité que parce qu’il a été formé par eux, cela signifie qu’il travaillera systématiquement pour eux ? Nombreux sont les cas dans l’histoire du monde politique, où la marionnette se rebelle contre son marionnettiste », s’est-il exprimé.

« Nous ne lisons pas une boule de cristal, et donc nous le jugerons sur des faits, pas des spéculations issues de débats de maquis. S’il sert le peuple guinéen, et la cause panafricaniste, nous le soutiendrons corps et âme. » , a dit clairement Kémi Séba.

Par contre, « s’il bosse pour ses formateurs, nous le combattrons. Sans pour autant jamais regretter Alpha Condé. Ce n’est pas compliqué. L’avenir appartient au peuple. Les dirigeants qui comprendront ce principe nous aurons à leurs côtés », a-t-il continué.

En somme, pour Kémi Séba, la nouvelle « génération n’a plus le temps pour tolérer les foutaises et autres inepties liées aux régimes dictatoriaux et à la collaboration de ces derniers avec l’oligarchie d’Occident ». Analysant les derniers coups d’État intervenus au Tchad, au Mali et en Guinée, il a conclu que les panafricanistes attendent « les prochains tyrans qui tomberont », car « l’heure du cyclone africain a sonné ».

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