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Kemi Seba condamné à deux mois de prison et 200000 FCFA d’amende



Le panafricaniste Komi Seba accusé d’outrage au président Roch Kaboré et à d’autres chefs d’État étrangers , a été placé en garde à vue il y a quelques jours. Jeudi, la justice burkinabè a prononcé son verdict. Le polémiste Seba écope deux mois de prison avec sursis et une amende de 200 000 francs CFA.

 

Jeudi 26 décembre 2019, la justice du Burkina Faso a condamné, le polémiste franco-béninois Kémi Séba à « deux mois de prison avec sursis », pour « outrage » au président Roch Kaboré, au terme d’une audience en « comparution immédiate ».
Par ailleurs, une amende de 200 000 francs CFA (300 euros) a été infligé au fondateur du mouvement Urgences Panafricanistes , le reconnaissant coupable aussi d’outrage à des chefs d’État étrangers comme l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Nigérien Mahamadou Issoufou.
Après une conférence publique sur le franc CFA, dont il est un pire détracteur, à l’université Joseph Ki Zerbo, il fut interpellé le 21 décembre à son hotel à Ouagadougou puis placé en garde à vue. « Kémi Séba a été interpellé à son hôtel dans l’après-midi du samedi par des éléments de la gendarmerie nationale » après une conférence publique sur le franc CFA à l’université de Ouagadougou, a indiqué à l’AFP Hervé Ouattara, le responsable du « Front anti-CFA » qui organisait le débat.
A l’issue de son procès il déclare: « On m’a condamné à deux mois avec sursis qui sont en réalité deux mois symboliques parce que même les juges savent que j’ai raison ». N’admettant pas les accusations du parquet d’avoir tenu des propos injurieux et outrageant envers les chefs d’états, outrageants » envers les chefs d’État, Kémi Séba a expliqué à la barre avoir voulu « envoyer un électrochoc pour réveiller les dirigeants africains qui se laissent manipuler par le président français » Emmanuel Macron.
Avant d’être accueilli victorieusement par ses partisans , il précise : « Personne (…) ne pourra nous empêcher de dire ce que nous pensons. Et il faut qu’ils comprennent que la prison, c’est la quatrième fois qu’on m’y envoie et à chaque fois j’en ressors plus fort ».
A en croire son avocat Prosper Farama, ce procès constitue un « recul démocratique », car remettant  » en cause les libertés d’expression et d’opinion ».

 

Pour rappel, ces dernières années Kemi Seba a organisé ou participé en Afrique à plusieurs manifestations hostiles au franc CFA. Il a plusieurs fois été interpellé ou expulsé de la Côte d’Ivoire, du Sénégal ou de Guinée. Pour finir, Samedi dernier ,une réforme majeure du franc CFA a été annoncée par les présidents ivoirien Alassane Ouattara et français Emmanuel Macron à Abidjan.

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