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Julian Assange pourrait être extradé vers les États-Unis ( justice britannique)



Le gouvernement américain a obtenu gain de cause devant la Haute Cour de Londres pour obtenir l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis, un juge ayant annulé la décision d’une juridiction inférieure de bloquer l’extradition.
« Le tribunal accueille l’appel », a annoncé le Lord Justice Timothy Holroyde lors d’une audience vendredi.

La décision ouvre la porte à l’extradition d’Assange, mais ses avocats de la défense conservent le droit de faire appel du verdict de la Cour d’appel. La fiancée de M. Assange, Stella Moris, a qualifié la décision de vendredi de « grave erreur judiciaire » et a promis que « nous ferons appel de cette décision le plus tôt possible ».

« Comment peut-il être juste, comment est-il possible, d’extrader Julian vers le pays même qui a comploté de le tuer ? » se demande Morris , en référence à des révélations antérieures selon lesquelles la Central Intelligence Agency avait comploté pour kidnapper et assassiner le dénonciateur en 2017.

La décision de Holroyde fait suite à une décision d’un tribunal inférieur plus tôt cette année bloquant la demande d’extradition du gouvernement américain, citant l’état mental d’Assange et craignant qu’il ne tente de se suicider dans une prison américaine.

Les avocats représentant les États-Unis ont rejeté la décision, suggérant qu’Assange « n’a aucun antécédent de maladie mentale grave et durable » et qu’il n’y a aucune preuve qu’il puisse tenter de se faire du mal. Le gouvernement américain a également assuré à Londres qu’Assange pourrait purger toute peine de prison qu’il recevrait devant un tribunal américain en Australie.

Assange fait face à 17 chefs d’accusation d’espionnage et à un chef d’accusation d’utilisation abusive d’un ordinateur suite à la publication par WikiLeaks de milliers de fichiers militaires et diplomatiques, y compris des vidéos exposant les crimes de guerre américains en Irak. S’il est reconnu coupable, le journaliste et militant risque jusqu’à 175 ans de prison.

Les défenseurs d’Assange considèrent la tentative de poursuites contre le fondateur de WikiLeaks comme une attaque contre la liberté de la presse, des dizaines d’éminents journalistes, des organisations de défense des libertés civiles et des droits humains.

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