Elle a critiqué ses supérieurs et la sentence risque d’être forte une fois au pays. Une athlète biolérusse a peur pour sa vie. Krystsina Tsimanouskaya a critiqué la Fédération biélorusse d’athlétisme, en affirmant avoir été forcée à participer au relais 4×400 mètres, alors qu’elle était censée initialement courir le 100 mètres et le 200 mètres. « Pourquoi nous devons payer pour vos erreurs ? C’est de l’arbitraire », s’est-elle insurgée dans un post sur Instagram.

Cette athlète biélorusse dit avoir été conduite à l’aéroport pour être rapatriée de force. « Je ne retournerai pas en Biélorussie. »  a-t-elle souhaité avant d’avoir gain de cause.

L’athlète biélorusse de 24 ans présente aux JO de Tokyo, assure être forcée à suspendre sa participation aux Jeux olympiques de Tokyo. Il lui aurait été demander de quitter le Japon ce dimanche 1er août après avoir critiqué sa fédération sur les réseaux sociaux.

Tsimanouskaya a demandé et obtenu la protection des autorités japonaises à l’aéroport de Haneda à Tokyo, pour éviter de retourner en Biélorussie.

Le Comité international olympique (CIO) a vu les articles dans les médias, étudie la situation et a demandé des explications au CNO (comité national olympique) biélorusse. L’enquête est toujours en cours.

La Biélorussie, ou le Bélarus, en forme longue la république de Biélorussie ou la république du Bélarus, est un pays d’Europe orientale sans accès à la mer, bordée par la Lettonie au nord, par la Russie au nord-est et à l’est, par l’Ukraine au sud, par la Pologne à l’ouest et par la Lituanie au nord-ouest. Elle est taxée d’être une dictature à craindre. Toutes les voix discordantes sont réduites au silence.