Le leader de la « France Insoumise », Jean-Luc Mélenchon ne change pas de position concernant l’immigration. Il a l’habitude d’utiliser le terme « créolisation » pour désigner le métissage progressif d’une certaine population de la France. Ce dimanche 16 mai, lors d’un meeting en extérieur organisé à Aubin, dans l’Aveyron, l’opposant français a tenu à encore rappeler ce phénomène.
Selon Valeurs actuelles, le député des Bouches-du-Rhône se réjouit de ce changement progressif de la population française. Ces dernières années, à plusieurs reprises, Jean-Luc Mélenchon a évoqué ce terme qui résulterait de « l’amour ». Il l’a encore évoqué ce dimanche 16 mai dans son discours diffusé en direct sur YouTube à l’occasion d’un meeting. Le leader Insoumis a affirmé qu’en « 2050, 50% de la population française sera métissée ». « Nous sommes ce peuple qui se créolise en ce moment même », poursuit-il.
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Selon Jean-Luc Mélenchon, la créolisation est le « résultat de cette chose évidente, qui est que l’amour ne consulte pas les papiers pour voir de quel côté il peut se déployer ». D’après Libération, le leader de la « France Insoumise » avait déjà rassuré en septembre 2020, lors de sa rentrée politique que « la créolisation n’est ni un projet ni un programme : c’est un fait qui se constate. Il se produit de lui-même ». Jean-Luc Mélenchon a emprunté le concept de « créolisation » au philosophe martiniquais Edouard Glissant.
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« La créolisation, c’est un métissage d’arts, ou de langages qui produit de l’inattendu. C’est une façon de se transformer de façon continue sans se perdre. C’est un espace où la dispersion permet de se rassembler, où les chocs de culture, la disharmonie, le désordre, l’interférence deviennent créateurs. C’est la création d’une culture ouverte et inextricable, qui bouscule l’uniformisation par les grandes centrales médiatiques et artistiques. Elle se fait dans tous les domaines, musiques, arts plastiques, littérature, cinéma, cuisine, à une allure vertigineuse… », avait expliqué Edouard Glissant en 2005 dans une interview au journal « le Monde ».