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JEAN CASTEX, UN INCONNU À MATIGNON



Il y a à peine trois mois, des lustres en ces temps de crise sanitaire, Edouard Philippe présentait aux Français cet inconnu de 55 ans comme « un haut fonctionnaire qui connaît parfaitement le monde de la santé ».

Jean Castex, ex-pilote discret du déconfinement, a été propulsé, vendredi 3 juillet, à la tête du gouvernement. L’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée de Nicolas Sarkozy, maire de Prades (Pyrénées-Orientales), a rendu tout récemment sa carte au parti Les Républicains (LR). Par son parcours, l’énarque choisi par Emmanuel Macron pour son « nouveau chemin » porte tous les attributs d’une droite à l’ancienne, doublés toutefois d’un précieux alibi pour le chef de l’Etat : une expérience des mandats locaux et du dialogue social.

C’est cette veine que le nouveau premier ministre s’est employé à creuser, vendredi, lors de la passation des pouvoirs à Matignon, après avoir semblé crouler sous le poids des compliments adressés à Edouard Philippe, à moins que ce ne soit la longueur des applaudissements destinés à son prédécesseur.

« Les priorités devront évoluer »

« Un maire du Sud, du monde rural, vient donc remplacer un maire du nord de la Loire, d’une grande ville industrielle, maritime », a-t-il déclaré de son léger accent du Gers. C’était pour mieux souligner ensuite, l’air de rien, la nécessité d’une nouvelle gestion, plus ronde, moins « droit dans ses bottes » au vu de la gravité de la crise sociale à venir. « Les priorités devront donc évoluer, a-t-il lancé, les méthodes devront donc être adaptées et il nous faudra plus que jamais réunir la nation pour lutter contre cette crise qui s’installe. »

Quelques heures plus tard, sur le plateau de TF1, le nouveau premier ministre s’est décrit comme un « gaulliste social », avant d’égrener ses valeurs, « responsabilité »« laïcité »« autorité » et de reconnaître que « l’écologie n’est pas une optio

Si Edouard Philippe s’autorisait volontiers à briller par ses talents oratoires, Jean Castex afficherait plutôt des dehors madrés. L’énarque a fait ses débuts dans une affectation modeste après la Cour des Comptes, la direction des affaires sanitaires et sociales du Var, au point que certains, à l’ENA, s’étonnaient du choix « bas de gamme » de leur brillant camarade. Entre autres coïncidences d’un parcours qui déroule tout l’annuaire de la haute administration, il a accueilli à cette époque comme stagiaire énarque Alexis Kohler, l’actuel secrétaire général de l’Elysée et bras droit incontournable d’Emmanuel Macron.

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