Jeudi 27 avril, l’auteure Jean Carroll a témoigné devant le tribunal de son expérience de vi0l présumée avec l’ancien président Donald Trump. Elle poursuit Trump pour coups et blessures et diffamation, affirmant qu’il l’a vi0lée au printemps 1996 et qu’il l’a ensuite diffamée des années plus tard lorsqu’elle a rendu publiques ses allégations.

Cependant, l’équipe de défense de Trump a mis en doute la crédibilité de Carroll, en se concentrant sur les raisons pour lesquelles elle n’a pas signalé publiquement l’incident à l’époque.

Les détails de l’incident subi par Jean Carroll

Jean Carroll a déclaré devant le tribunal que l’incident s’est produit dans une cabine d’essayage de Bergdorf Goodman, un grand magasin new-yorkais. Elle a affirmé que l’agression a duré environ 3 minutes et que Trump l’a vi0lée.

L’avocat de Trump a posé à plusieurs reprises des questions sur les raisons pour lesquelles elle n’a pas crié pendant l’agression présumée, en suggérant que cela remettait en question la crédibilité de son témoignage. Cependant, Mme Carroll a répondu qu’elle était trop paniquée pour crier et que cela ne signifiait pas que l’incident n’avait pas eu lieu.

Elle a également souligné que le fait de demander aux femmes pourquoi elles n’ont pas crié les maintient dans le silence et les empêche de signaler les agressions.

« Je ne suis pas du genre à crier. J’étais trop paniquée pour crier

Vous ne pouvez pas me reprocher de ne pas avoir crié.

Les femmes qui ne se manifestent pas, l’une des raisons pour lesquelles elles ne le font pas, c’est qu’on leur demande pourquoi elles n’ont pas crié.

Certaines femmes crient, d’autres non. Cela maintient les femmes dans le silence.

Je vous le dis, Trump m’a vi0lée, que j’aie crié ou non. Je n’ai pas besoin d’excuse pour ne pas avoir crié », a déclaré Jean Carroll devant le tribunal.

Les arguments de l’équipe de défense de Trump

L’équipe de défense de Trump a mis l’accent sur les raisons pour lesquelles Carroll n’a pas signalé publiquement le viol présumé à l’époque. Ils ont également souligné que Carroll avait continué à entretenir une relation amicale avec Trump après l’incident présumé, ce qui mettait en doute sa crédibilité.

Cependant, Jean Carroll a répondu que cela ne signifiait pas que l’incident n’avait pas eu lieu et que cela ne remettait pas en question sa version des faits. Elle a également souligné que de nombreuses victimes de vi0l ne signalent pas immédiatement les agressions et que cela ne signifie pas que les agressions n’ont pas eu lieu.