Le Japon a franchi une étape historique dans la reconnaissance des droits des femmes en autorisant la mise sur le marché d’une pilule abortive. Cette décision marque une avancée significative pour les mouvements féministes qui se battent depuis des années pour la légalisation de cette méthode.

La méthode d’avortement médicamenteuse est recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en raison de son efficacité et de sa sûreté comparée à la méthode chirurgicale.

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La pilule abortive à base de molécule mifeprisotone est utilisée depuis 1988 dans 90 pays, dont la France, la Chine, le Royaume-Uni et la Suède. Cette méthode permet d’interrompre une grossesse jusqu’à neuf semaines de gestation et est considérée comme moins douloureuse et moins risquée que les autres méthodes et le Japon est sur le point de miser dessus.

Une avancée pour les droits des femmes au Japon

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Le vote d’une autorisation de principe des pilules abortives par le Parlement japonais en juin 2022 a ouvert la voie à cette décision historique. Bien que la législation du pays proscrive formellement l’avortement, elle prévoit néanmoins un certain nombre de recours pour que les interruptions volontaires de grossesse puissent être pratiquées dans le pays.

Cette autorisation permettra aux femmes de disposer de plus d’options pour faire des choix éclairés en matière de santé reproductive.