Israël a récemment déclaré la fin de ses opérations terrestres dans la bande de Gaza, marquant la conclusion de la prise de contrôle de la partie nord de l’enclave palestinienne. Cependant, cette annonce n’a pas apaisé les tensions, car de nouveaux développements, notamment la mort de deux otages israéliens selon l’Hamas, ajoutent une nouvelle dimension au conflit.

Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a annoncé l’intention de l’armée israélienne d’étendre son contrôle sur la partie sud de la bande de Gaza. Cependant, cette démarche survient dans un contexte de tensions persistantes avec l’Hamas. Le groupe militant a rapporté la mort de deux otages israéliens lors de bombardements, tandis qu’Israël maintient que seule une pression militaire peut conduire à la libération des otages. Yoav Gallant a déclaré : « Sans pression militaire, personne ne nous parlera, sans pression militaire, nous ne pourrons parvenir à aucun accord. Ce n’est qu’en position de force que les personnes enlevées pourront être libérées. »

Lire aussi : Le Bénin reçoit ses premières doses du vaccin contre le paludisme

Une autre préoccupation croissante concerne le camp de réfugiés de Bureij, qui a été rasé après le retrait des forces israéliennes. Des images publiées par une organisation non gouvernementale (ONG) montrent les conséquences dévastatrices de cette action. L’ONU exprime des inquiétudes constantes quant au blocus de l’aide humanitaire à Gaza, soulignant que des livraisons essentielles telles que l’eau, les fournitures médicales, le carburant et les équipements sanitaires ont été refusées à plusieurs reprises depuis fin décembre dans le nord de Gaza.

Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a regretté que malgré certaines mesures prises pour accroître le flux d’aide humanitaire, les secours vitaux n’atteignent pas les personnes qui ont enduré des mois d’attaques incessantes. Près de deux millions de personnes, soit 85% de la population de l’enclave, auraient fui leurs maisons face à ces événements, créant une crise humanitaire alarmante.

En résumé, malgré la fin des opérations terrestres, la situation demeure tendue entre Israël et l’Hamas, avec des préoccupations croissantes liées aux conséquences humanitaires dans la bande de Gaza. Les efforts internationaux pour atténuer la crise humanitaire et favoriser le dialogue entre les parties en conflit restent essentiels pour parvenir à une résolution pacifique et durable de cette situation complexe.