Au moins 504 personnes ont été exécutées en Iran depuis le début de l’année 2022, a déclaré à l’AFP cette ONG, qui cherche à confirmer d’autres cas de condamnés qui auraient été exécutés par pendaison. L’Iran a exécuté plus de 500 personnes en 2022, ce qui dépasse largement le nombre d’exécutions en 2021 et renforce l’inquiétude quant au recours accru à la peine de mort dans la République islamique, a indiqué lundi l’ONG Iran Human Rights (IHR).
Le décompte de l’IHR inclut quatre personnes qui, selon des médias officiels, ont été exécutées dimanche après avoir été condamnées pour « coopération » avec Israël, ennemi juré de la République islamique.
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Commandez MaintenantSelon l’ONG basée en Norvège, ces personnes ont été exécutées sept mois seulement après leur arrestation, « sans procès équitable, à huis clos devant le Tribunal révolutionnaire ». « Leurs peines sont dépourvues de toute validité juridique », a déploré le directeur d’IHR, Mahmood Amiry-Moghaddam, dans un communiqué.
« Ces exécutions ont pour but de répandre la peur dans la société et de détourner l’attention du public des échecs des services de renseignement de la République islamique », a-t-il ajouté.
Une autre personne récemment exécutée est une femme condamnée pour avoir assassiné son beau-père, a déclaré IHR.
L’Iran exécute désormais davantage de condamnés que n’importe quel autre pays, excepté la Chine, relève Amnesty International, qui y a dénombré 314 exécutions en 2021.