Le chef de l’organisme mondial de surveillance nucléaire et de hauts responsables iraniens ont eu des entretiens cruciaux alors que l’Iran et les puissances mondiales sont sur le point de rétablir leur accord nucléaire de 2015.

Rafael Grossi, directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), a rencontré le 05 mars le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian et le chef du programme nucléaire iranien Mohammad Eslami dans la capitale iranienne, Téhéran.
L’un des principaux sujets de discussion a été les enquêtes sur les garanties de l’AIEA, y compris sur plusieurs sites où des matières radioactives non déclarées ont été découvertes il y a plusieurs années.

Après sa rencontre avec Mohamed Eslami, le directeur de l’AIEA a déclaré que même si les questions de garanties et le Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) sont parallèles, ils sont étroitement liés.

« Il serait difficile d’imaginer qu’un retour aussi important à un accord aussi complet que le JCPOA soit possible si l’agence et l’Iran ne s’accordent pas sur la manière de résoudre ces importants problèmes de garanties », a indiqué Rafael Grossi. Mais Raphael Grossi et Mohamed Eslami ont signalé qu’un accord avait été conclu sur la coopération mutuelle.

Par ailleurs, le chef du nucléaire iranien a précisé que l’AIEA recevrait une documentation sur les problèmes restants d’ici le troisième mois civil iranien fin mai, sans divulguer plus de détails.

Plus tôt cette semaine, Grossi avait laissé entendre qu’il n’abandonnerait jamais l’enquête sur les garanties pour une raison politique. Pour lui, la seule façon de résoudre ces problèmes est de les clarifier à l’entière satisfaction de l’AIEA.

Pour rappel l’’accord de Vienne sur le nucléaire iranien (en anglais : Joint Comprehensive Plan of Action ou JCPOA) se traduit en français par l’Union européenne(UE) et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) comme Plan d’Action Global Commun (PAGC).

Whatsapp Image 2022 03 07 At 16.00.00 1