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Iran : le président iranien promet une « enquête » sur la mort de Mahsa Amini



Le président iranien Ibrahim Raisi a déclaré jeudi qu’une enquête serait ouverte après la mort d’une jeune femme en garde à vue déontologique, déclenchant de violentes manifestations en Iran. Selon le dernier bilan officiel, 17 personnes, dont des manifestants et des policiers, ont été tuées depuis le début des rassemblements pour protester contre la mort de Massa Amini. De son côté, l’ONG basée à Oslo IHR a fait état d’au moins 31 décès.

Le président iranien Ibrahim Raisi a déclaré jeudi 22 septembre qu’il « enquêterait » sur la mort d’une jeune femme qui a déclenché de violentes manifestations dans le pays, mais a condamné les puissances occidentales alors que la colère en Iran continuait de monter d’hypocrisie.

« Rassurez-vous, il y aura une enquête », a-t-il déclaré aux journalistes en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, ajoutant que le rapport médico-légal ne faisait aucune mention d’abus policiers.

Selon les derniers bilans officiels, 17 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations il y a six jours pour protester contre la mort d’une femme détenue par Interpol, selon un reportage de la télévision d’Etat jeudi.

« 17 personnes, dont des manifestants et des policiers, ont été tuées dans les événements de ces derniers jours », a-t-elle annoncé, sans préciser le nombre de manifestants parmi eux. De son côté, l’ONG basée à Oslo IHR estime qu’au moins 31 personnes sont mortes depuis le début des manifestations.

Selon les précédents bilans officiels, sept manifestants et quatre membres des forces de sécurité ont été tués.

Trois paramilitaires « mobilisés contre des émeutiers » à Tabriz (nord-ouest), Qazvin (centre) et Mashhad (nord-est) ont été tués à l’arme blanche ou par balles mercredi 21 septembre, ont notamment indiqué des médias iraniens. Un membre des forces de sécurité a également été tué lors de manifestations à Chiraz (centre) mardi, selon la même source.

Sept autres manifestants ont été tués à Qazvin mercredi, dont un avec un couteau, selon l’agence Fars.

Des responsables iraniens avaient fait état mercredi de six manifestants tués, dont quatre au Kurdistan (nord-ouest), d’où est originaire Mahsa Amini, et deux à Kermanshah (nord-ouest), depuis le début des protestations.

Les responsables iraniens ont nié toute implication des forces de sécurité dans la mort des manifestants.

Restrictions drastiques des autorités iraniennes sur Internet

Par ailleurs, les autorités iraniennes ont imposé des restrictions drastiques sur Internet, bloquant notamment l’accès à Instagram et WhatsApp, ont rapporté, jeudi, les médias locaux. Les usagers semblent cependant en mesure de se connecter sur Internet avec Tor ou un VPN.

« Sur décision des autorités, il n’est plus possible d’accéder en Iran à Instagram depuis hier soir (mercredi) et l’accès à WhatsApp est également perturbé », a indiqué l’agence de presse Fars.

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Instagram et WhatsApp sont les applications les plus utilisées en Iran en raison du blocage de plateformes telles que YouTube, Facebook, Telegram, Twitter et Tiktok en Iran ces dernières années.

L’accès à internet, notamment aux réseaux sociaux, est aussi largement filtré ou restreint par les autorités : la plupart des pages web hébergées à l’étranger sont inaccessibles sans logiciel anti-censure de type VPN.

Les connexions sont lentes depuis que les manifestations ont éclaté après que les autorités ont annoncé la mort de Mahsa Amini le 16 septembre.

Fars a déclaré que la mesure avait été prise en raison « des actions des contre-révolutionnaires sur la sécurité nationale à travers ces réseaux sociaux ».

En 2019, au milieu des manifestations déclenchées par l’annonce d’une hausse des prix de l’essence, des restrictions draconiennes ont été imposées sur Internet pour empêcher les internautes de partager des vidéos d’émeutes qui ont fait de nombreux morts.

Après le discours de Joe Biden en faveur des « femmes courageuses » de l’Iran depuis la tribune de l’ONU, Washington a annoncé des sanctions économiques contre la police de l’éthique et plusieurs responsables de la sécurité, citant « la violence contre les manifestants », ainsi que le sort de Massa Ami Ni.

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré que les sanctions ciblaient « les adjoints de la police iranienne et les hauts responsables de la sécurité iraniens responsables de cette oppression » et « montrent que l’administration Biden-Harris défend les droits de l’homme et des femmes en Iran et dans le monde avec un engagement clair ». dans un rapport.

« Interpol est responsable de la mort récente de Mahsa Amini, 22 ans, qui a été arrêtée et détenue parce qu’elle était soupçonnée d’avoir porté un foulard de manière inappropriée », a déclaré le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département d’État dans un communiqué.

L’OFAC a également mis en lumière « les violences verbales et physiques contre les femmes iraniennes et les violations des droits des manifestants pacifiques en Iran », en plus de la police des mœurs, ciblant « sept hauts dirigeants d’organisations de sécurité iraniennes (…) (qui) supervisent des poursuites régulières ». des violences ».

Avec AFP

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