Le Pape François est en visite depuis ce vendredi matin. Pendant trois jours, le souverain pontife va s’entretenir avec les autorités irakiennes et va surtout essayer de négocier une certaine liberté pour les chrétiens. Encore mal vu en Irak, le pape va essayer de réduire la tension. A son arrivée, François a souhaité que sa venue ramène la paix en terre irakienne.

C’est la première fois qu’un pape met pied en Irak. Les chrétiens représentent seulement 1% de la population et une grande partie de ce pourcentage a quitté le pays ces dernières années. Eh non, bien qu’irakiens, les chrétiens ne sont pas les bienvenus en Irak. Pour sa sécurité, le pape se déplacera dans un avion et une voiture tous deux blindés. Sa protection sera assurée par des militaires mais aussi un certain nombre de gardes suisses qui l’ont accompagné.

Bien qu’une base américaine ait été bombardée il y a quelques jours seulement à Bagdad, le pape a pris le risque de s’y rendre. Pour des analystes, le souverain pontife est à Bagdad pour promouvoir le dialogue « inter-religieux ». « Il va leur dire quelque chose d’incroyable : « Restez ». La devise du voyage c’est : « Vous êtes tous frères ». Il s’adresse aux chrétiens, aux musulmans et à toutes les minorités religieuses » affirme un des analystes.

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Majoritairement musulman chiite, L’ayatollah Sistani est le plus grand chef religieux d’Irak. Une rencontre entre l’ayatollah et le chef de l’église catholique est d’ailleurs prévu demain samedi. Tout compte fait, cette visite du pape va pendant longtemps rester dans les mémoires.