Dans un contexte sanitaire instable depuis le début de la pandémie de Coronavirus, plusieurs mesures ont été suggérees par les professionnels de la santé. Ces mesures dites barrières ont recommandées par l’OMS puis adoptées mondialement. L’une des mesures les plus célèbres et visibles est sûrement le port du masque.

La Covid-19 étant un virus qui peut se propager à travers la salive en parlant, les masques sont les plus susceptibles à le bloquer. Ils protègent notamment le nez et la bouche et servent donc de barrières entre un sujet infecté et un sujet sain. Si au début cela a donné lieu à la mise en place d’une véritable mafia du masque qui a fait flamber excessivement les prix, les choses sont revenues à la normale au fil du temps.

Pendant que les prix des masques triplaient ou quadruplaient, la question de sa réutilisation était devenu un sujet récurrent; histoire de ne pas trop peser sur les finances des populations. Entre les masques chirurgicaux faits à base de papier et ceux en tissu, les derniers ont semblé remporté la bataille contre l’usure. C’est dans ce contexte que beaucoup de personnes et surtout en Afrique ont opté pour des masques en tissus comme un homme qui nous confiait l’autre fois avoir porté le même masque depuis près de 12 mois.

Le même masque depuis un an, sur la bouche et le nez gardera t-il toujours son efficacité. Pas sûr ; car même si des méthodes de lavage de ces masques sont recommandés, il arrive forcément à un moment où ils s’usent. Aucune durée de vie officiellement n’est connue pour ces types de masques mais nul doute que les matières utilisées pour leur confection ne tiennent pas pour une année. On peut y voir là le mépris de la mesure du port du masque mais aussi la manifestation d’une situation financière fragile.