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IL Y A 150 ANS, LE PAPE DEVENAIT « INFAILLIBLE »



C’est le lundi 18 juillet 1870, dans le cadre du concile Vatican I convoqué par le pape Pie IX (1792-1878), qu’a été publiée la constitution Pastor Æternus. Elle énonce un principe sujet à débats depuis des siècles chez les catholiques : l’infaillibilité pontificale.

Souvent perçu comme une sorte de super-pouvoir qui attribue au pape la capacité de définir des vérités s’imposant à tous les catholiques de façon absolue et irréversible, le principe d’infaillibilité pontificale mérite toutefois d’être précisé et nuancé.

Il est certain qu’il vient renforcer la primauté du pape dans le gouvernement de l’Eglise catholique. A tel point, souligne le théologien jésuite américain John O’Malley dans son livre Le concile Vatican I – Le pape est-il infaillible ? (Lessius, 2019), que d’après les experts de l’époque, il rendait de futurs conciles inutiles : « Désormais, le pape pourrait décider seul de tout, et ne se priverait pas de le faire. »

Cette infaillibilité, néanmoins, ne signifie pas que le pape soit exempt du péché, et est encadrée par des conditions qui en limitent la portée. Elle ne vaut en effet que pour les déclarations faites par le pape ex cathedra, c’est-à-dire en ayant préalablement consulté les évêques, obtenu auprès d’eux une majorité d’avis favorables et en en faisant l’annonce de façon solennelle. De plus, elle ne concerne que les domaines « de la foi et des mœurs » qui entrent dans le cadre des vérités révélées trouvant leur source dans l’Ecriture et la Tradition. En sont exclues les questions plus conjoncturelles qui relèveraient par exemple de la politique ou de l’économie.

  • Quel était le contexte lors du concile Vatican I ?

La tenue du concile Vatican I intervient dans une période qui voit l’Eglise catholique perdre de son influence dans toute l’Europe depuis plusieurs décennies avec l’avènement des Lumières, la Révolution française et la montée du libéralisme. Vatican I a constitué « une solennelle prise de position contre le libéralisme de ce siècle, dans la mesure surtout où ce mot a pu qualifier ce qui faisait la promotion d’une forme représentative de gouvernement, de la liberté religieuse, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et de la laïcisation des programmes des écoles et autres lieux d’enseignement », souligne John O’Malley.

Se prolonge également, en cette fin du XIXe siècle, le bras de fer entre deux courants catholiques : le gallicanisme, qui prône la collégialité et la primauté des conciles sur le pape, et l’ultramontanisme, qui vise au contraire à réaffirmer la primauté du pape dans le gouvernement de l’Eglise et sur le pouvoir politique.

 

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