L’acronyme LGBT et sa déclinaison LGBTQIA+ apparue dans les années 1990 ?
> L comme lesbienne : désigne une femme homosexuelle attirée sexuellement et/ou affectivement par une femme.
> G comme gay : il s’agit d’homosexuels attirés sexuellement et/ou émotionnellement par les hommes.
> B comme bisexuel : ces personnes peuvent être sexuellement et/ou émotionnellement attirées par les deux sexes (homme et femme).
> T comme transgenre : ce sont les personnes transgenres, c’est-à-dire celles qui vivent non pas selon leur genre de naissance mais comme le genre auquel elles s’identifient. Dans une version précédente de cette aide-mémoire, nous avons parlé des personnes transgenres. Mais la LGBT Rights Association recommande que le terme « transgenre » soit abandonné car il se concentre trop sur les changements physiques du genre et a des connotations médicales. Par conséquent, il est préférable d’utiliser uniquement le terme transgenre ou transgenre.
> Q comme queer : Désigne toutes les minorités sexuelles et de genre qui ne se définissent pas comme hétérosexuelles ou cisgenres (personnes qui s’identifient à leur genre de naissance).
> I comme intersexué : Ce terme désigne une personne née avec des caractéristiques sexuelles (génitaux, chromosomes, etc.) différentes de la définition traditionnelle du féminin ou du masculin.
> A pour Asexuel : Pour les personnes qui ne sont pas sexuellement attirantes pour les autres.
> + : Spécifie tous les autres groupes ou personnes qui n’appartiennent pas aux groupes ci-dessus.
Retrouvez notre aide-mémoire : Pourquoi les drapeaux LGBT sont-ils des arcs-en-ciel ?
Avant l’apparition de l’acronyme dans les années 1990, le terme « gay » ou « homosexuel » était utilisé pour désigner les personnes non hétérosexuelles. Cependant, le terme a été jugé trop restrictif et a été remplacé par l’acronyme LGBT, qui permet à la fois l’orientation sexuelle (lesbienne, gay, bisexuelle) et l’identité de genre (transgenre et transgenre). L’acronyme LGBTQIA+ n’est pas seulement un acronyme, mais un mouvement pour reconnaître les droits des personnes concernées et lutter contre la discrimination dont elles souffrent. De nombreuses associations, telles que les organisations lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (Inter-LGBT), ont mené ces luttes car, malgré l’évolution des normes sociales, les comportements homophobes et transphobes restent élevés. Environ 55% des personnes concernées ont connu un comportement anti-LGBT au cours de leur vie.
Ce week-end, la LFP a rendu hommage à la lutte contre l’homophobie en doublant tous les maillots des joueurs d’arcs-en-ciel. Depuis qu’Idrissa Gueye a complètement ou presque refusé de porter cette robe. Alors que les Parisiens sont au coeur de la polémique, on revient sur ces joueurs qui ont eux aussi résisté à l’hommage.
Depuis des semaines, le Paris Saint-Germain aurait pu être sacré champion de France et la saison aurait pu se terminer tranquillement. Mais si le feuilleton de Kylian Mbappé fait encore et toujours vivre l’anti-discussion, ce sera une toute autre polémique qui finira par accompagner le club parisien dans les derniers jours de la saison 21-22.
Selon les informations diffusées par RMC, le milieu de terrain Idrissa Gueye refusera en effet de jouer contre Montpellier lors de la dernière journée de Ligue 1. Non pas qu’il ait été blessé, mais le joueur ne voulait tout simplement pas arborer le flocage arc-en-ciel imaginé par la LFP en soutien à la lutte contre l’homophobie. Pourtant, cette décision (si elle doit être confirmée ou expliquée par Idrissa Gueye) a été contestée, mais ce n’est pas la première du genre. Avant lui, Nemanja Matic, James McLean ou encore Jason Roberts ont également été éminents pour soutenir la cause.
Si le sujet de la lutte contre l’homophobie, qui risque cette fois de boycotter Idrissa Gueye, revient sur le devant de la scène aujourd’hui, rappelons que le sujet faisait déjà polémique en 2019. Déjà organisée par la LFP, la lutte contre ce fléau ne se distingue que par le brassard de capitaine irisé. S’il doit fédérer et convoquer tous les capitaines, l’équipe de Ligue 1, Fayçal Fajr, Radamel Falcao et Jérémy Morel a évolué vers une version classique au coup d’envoi, tandis que d’autres équipes comme Valentin Rongier, Edinson Cavani ou Wesley Lautoa donnent le coup d’envoi. désactivé Modifié pour correspondre
Aussi, le mouvement mondial de sensibilisation contre l’homophobie, désormais accompagné d’une nuée mettant en scène le mouvement LGBT, a connu des ennuis la saison dernière en raison de l’absence d’Idrissa Gueye (déjà lui) en 2021 qui a fait couler beaucoup d’encre…