Hayek Hassan, connu sous le nom de « vagabond de la charité » compte tenu de ses actes charitables fait face à une restriction sanitaire sans précèdene et décide de lui-même de prendre une décision inédite qui pourrait protéger lui, et sa famille. La Côte d’Ivoire, pays d’Alassane Ouattara enregistre déjà quatre cas confirmés au Covid-19. Ce qui amène donc HASSAN Hayek à prendre d’importantes mesures de sécurité pouvant permettre à sa femme, son enfant et lui même à échapper à l’épidémie du Coronavirus qui se répand déjà au sein du pays.

En effet, Hayek Hassan tout comme beaucoup d’autres ivoiriens, sont préoccupés par la vitesse de propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire. À cet effet, ils n’attendent guère aucune décision venant du pouvoir pour chercher à se protéger du danger. C’est donc ce que fait le vagabond de la charité ivoirien pour lui et sa famille. « Moi je prends ma première mesure. Je n’envoie plus mon fils à l’école dès demain (ce lundi) », a-t-il déclaré dès l’annonce de trois autres cas de coronavirus au sein du pays sur sa page Facebook.

Il ajoute aussi qu’en dehors de son fils qui n’ira plus à l’école que ni sa femme, ni lui ne mettra plus pied dehors pendant 14 jours ou deux semaines. Pour HASSAN Hayek, laisser son fils aller à l’école ou encore laisser sa femme sortir, c’est les exposer au danger. Donc pour éviter cette maladie désagréable, il vaut mieux se prévenir dès maintenant. Rempli de charité et prêt à tout pour aider les autres, il invite les sociétés de productions de gel désinfectants de rester solidaire tout en rendant officiel leur prix afin que les revendeurs en détails ne puissent pas abuser des ivoiriens pris de peur.

Pour HASSAN, les temps ne sont pas à la recherche de gain individuel mais collectif et de solidarité. Selon lui, chacun devrait être prêt à aider son prochain que de vouloir le nuire en sa faveur. Il profite aussi de l’occasion pour alerter le ministère pour mettre à la disposition de la population un numéro vert pouvant leur permettre de signaler au plus vite que possible les prix abusifs puis des cas suspect du coronavirus.

Pour rappel, le coronavirus fait aujourd’hui 150.000 victimes dans le monde dont 6000 décès.