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Hamed Bakayoko a-t-il réellement dit que : « La paix détruit le développement ? »



Le Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko a fait une embarrassante déclaration au cours d’une rencontre avec les habitants de Bonoua en Côte d’Ivoire le jeudi 27 août 2020. Une rencontre qui avait pour objectif d’interpréter le soutien du dirigeant Alassane Ouattara sans manquer de relever la compassion de tout le gouvernement ivoirien aux sinistrés et aux personnes qui ont vu perdre la vie de leurs proches lors des récentes manifestations contre le nouveau mandant du Président Alassane Ouattara.

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Pendant son discours sur l’esplanade de la mairie de Bonoua, le premier ministre Hamed Bakayoko qui était censé valoriser la paix a plutôt fait une déclaration qui dirait totalement le contraire. « Pour avoir le développement, il faut la paix. Parce que la paix détruit le développement » a-t-il adressé à l’endroit des jeunes habitants de la localité.



En ce, il est à dire que l’homme d’Etat ne s’est pas rendu compte de la déclaration qu’il a faite puisqu’il a continué en rassurant le réconfort de la population. « Quand dans un pays, dans une région, il y a des évènements graves, où il y a morts d’hommes ou des blessés, le gouvernement doit être à vos côtés. Et c’est le sens de notre présence ici. Nous sommes là également pour vous réconforter » ajoute-t-il aux jeunes Abouré et Malinké.



En prenant en compte la première phrase formulée plus haut par le premier ministre, il serait clair que la seconde est une erreur involontaire qui lui ferait dire autre chose que ce qu’il avait prévu exprimer. « Il a fait une erreur. C’est tout. Mais le message qu’il passe est un message d’unité et de cohésion. Arrêtez de critiquer inutilement » a affirmé un internaute quelques heures après. Bien que ce soit ainsi, certains des internautes iront jusqu’à dire que ce serait l’effet de la consommation des produits psychoactifs par ce dernier. « Comment un premier ministre d’Etat peut dire la paix détruit le développement si c’est pas drogue qui fait ça ? », estime un autre.


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Notons que ce n’est pas la première fois que ce genre de situation arrive en Côte d’Ivoire. Un fait similaire s’est aussi produit avec un membre du gouvernement du Président Alassane Ouattara en 2019.

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