Plus de 50 personnes sont mortes et des dizaines d’autres sont blessées après l’explosion d’un camion-citerne transportant de l’essence en Haïti dans la nuit de lundi 13 à mardi 14 décembre.

Le maire adjoint de la ville, Patrick Almonor, a déclaré aux médias locaux que 54 décès ont été enregistrés jusqu’à présent, tandis qu’au moins 20 maisons ont brûlé suite à l’explosion du camion-citerne. Les rapports suggèrent que plus de 100 personnes sont blessées. Selon M. Almonor, de nombreux corps sont si gravement brûlés qu’ils ne peuvent être identifiés.

Le Premier ministre haïtien, le Dr Ariel Henry, a déclaré trois jours de deuil national en mémoire des victimes. M. Henry a indiqué que des hôpitaux de campagne étaient en train d’être mis en place dans cette ville de plus de 274 000 habitants. De nombreuses personnes blessées dans l’explosion ont déjà été transportées vers les hôpitaux des grandes villes, dont Port-au-Prince.

« Trois jours de deuil national seront décrétés sur l’ensemble du territoire, en mémoire des victimes de cette tragédie que toute la nation haïtienne pleure », a tweeté le Premier ministre Ariel Henry. L’ancien Premier ministre Claude Joseph a également pleuré les victimes, tweetant : « Je partage la douleur et le chagrin de tout le peuple. »

« Au nom de mon gouvernement et de toute la population haïtienne, y compris la diaspora, je présente mes sincères condoléances aux parents des victimes, ainsi qu’à tous ceux qui sont directement ou indirectement touchés par cette tragédie », a déclaré M. Henry sur Twitter.

Les autorités tentent toujours de déterminer ce qui a provoqué le chavirement du camion-citerne, puis son explosion. Un témoin a déclaré que le camion essayait d’éviter une moto avant de s’écraser. Le carburant déversé s’est déversé sur les maisons et les bâtiments avant l’explosion, carbonisant les structures au point de les rendre méconnaissables.

Avec CNN