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Guinée : quand le coronavirus s’invite dans le double scrutin



Le président Alpha Condé devait recevoir ce mardi à Conakry ses pairs de la Cedeao, Mahamadou Issoufou, Muhamadu Buhari et Alassane Ouattara, en amont du double scrutin législatif et référendaire du 22 mars. Mais la visite a été annulé en raison de la pandémie de coronavirus.

Il s’en est fallu de quelques heures. Alors que le chef de l’État guinéen, Alpha Condé, s’apprêtait à recevoir, le 17 mars, ses homologues nigérien Mahamadou Issoufou, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ivoirien Alassane Ouattara, nigérian Muhamadu Buhari, la rencontre a été annulée in extremis.

C’est le ministre des Affaires étrangères nigérien, Kalla Ankourao, qui en a informé son homologue guinéen dans l’après-midi du 16 mars, par téléphone. Cette décision faisait suite à une concertation entre les trois chefs d’État sur le point d’arriver à Conakry.

Selon nos sources, ceux-ci avaient décidé, « au vu du contexte général lié au coronavirus » de « reporter sine die » la mission de l’organisation sous-régionale. Alassane Ouattara avait d’ailleurs aussitôt fait passer le message aux autorités guinéennes, via son ambassade à Conakry.

La Guinée ne compte pour le moment qu’un seul cas de coronavirus, une citoyenne de nationalité belge résidente à Conakry depuis octobre 2018. Cinq cas actifs sont identifiés en Côte d’Ivoire, six au Ghana voisin. Au Nigeria, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce deux malades, contre un seul pour le gouvernement. Aucun cas n’a encore été détecté au Niger.

Tout était prêt, selon la Guinée

« Le président de la République avait donné son accord (…) et toutes les dispositions avaient été prises », assure le ministre guinéen des Affaires étrangères, Mamadi Touré, dans un communiqué diffusé à la fin de la journée du lundi 16 mars. Le président de la Commission de la Cedeao, Jean Claude Kassi Brou, était arrivé à Conakry en milieu de journée – de même que des délégués ivoiriens et nigérians – avant d’apprendre l’annulation dans l’après-midi.

« On nous a notifié l’annulation pour cause de coronavirus. Pourtant, la Guinée n’a à ce jour qu’un cas signalé », précise Rachid Ndiaye, ministre d’Etat et conseiller spécial du président Alpha Condé, contacté par Jeune Afrique.

« Les chefs d’État ont pensé que la période n’était pas appropriée compte tenu de toutes les urgences liées au coronavirus », explique Mamadi Touré. « Le président reste à leur écoute et est prêt à les recevoir quand ils le souhaitent », conclut Rachid Ndiaye.

En l’absence des quatre chefs d’État, c’est Jean Claude Kassi Brou qui a poursuivi, au nom de son organisation, les discussions avec le gouvernement guinéen et la présidence. Ce 17 mars, il s’est entretenu avec le ministre Mamadi Touré – qui l’a remercié de l’implication de la Cedeao -, ainsi qu’avec le chef de l’État guinéen.

Diplomatie au ralenti

Jean Claude Kassi Brou s’était également entretenu avec Mahamadou Issoufou à Niamey, le 9 mars dernier, et les deux hommes avaient notamment abordé le dossier guinéen.

En première ligne dans le suivi du double scrutin du 22 mars, la Cedeao – qui a récemment choisi le Ghanéen Nana Akufu Addo pour médiateur – espère s’assurer de l’assainissement du fichier électoral et de la bonne participation de l’opposition aux scrutins.

Le président ghanéen devait d’ailleurs être lui aussi présent à Conakry ce 17 mars, selon un premier document transmis au ministère des Affaires étrangères guinéen. Mais il n’avait pas confirmé sa venue.

En Afrique de l’Ouest, l’agenda diplomatique a en effet globalement été gelé, en raison de l’aggravation de la pandémie de coronavirus. Alors que Mahamadou Issoufou devait recevoir à Niamey le sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à partir du 20 mars, celui-ci a été reportée.

Mi-mars, le Nigérien a réorganisé son agenda, en collaboration avec son ministre-directeur de cabinet, Ouhoumoudou Mahamadou. Il devait se rendre à Berlin le 25 mars pour un dîner avec la chancelière allemande Angela Merkel, puis à Bruxelles le 26 pour des discussions sur le G5 Sahel. Mais ces deux dates ne sont plus d’actualité. « Une question de cohérence avec les mesures prises aux frontières », estime une source proche du G5.

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