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Guinée : la vidéo de policiers se servant d’une femme comme bouclier cause un tollé



Même aux normes de la Guinée où les abus des forces de sécurité sont réputés monnaie courante, une vidéo virale montrant des policiers utiliser une mère de famille comme bouclier face à des lanceurs de pierres a fait scandale.

La vidéo, dont l’authenticité n’est pas contestée par la police, a été visionnée des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux, suscitant des commentaires outrés.

Pour l’opposition, ces images, les dernières en date mettant en cause policiers et gendarmes dans un contexte de troubles, sont le signe que “nous avons atteint toutes les formes de violation des droits humains”.

Le ministère de la Sécurité a présenté “ses excuses à toute personne ayant eu à subir une de ces outrances”, dans un communiqué se référant de manière générale aux informations récentes sur les violences policières.

La vidéo, marquée d’un tag situant la scène mercredi à Wanidara, montre quatre policiers casqués faisant apparemment face à des jeunes lanceurs de pierres, d’abord hors champ, dans cette banlieue populaire de Conakry.

L’un des policiers avance au devant des émeutiers en poussant une femme devant lui, semble-t-il contre son gré. Quelques cailloux et projectiles anti-émeutes sont échangés, jusqu’à ce que les policiers battent précipitamment en retraite devant une charge des lanceurs de pierres. Le policier emmène la femme, semblant à un moment la traîner au sol.

Celle-ci a raconté jeudi aux médias avoir été blessée et s’être rendue à l’hôpital pour des soins avant de rentrer chez elle.

“Toucher le fond”
“Après les tirs dans les cimetières, les lieux de culte, même sur des ambulances, aujourd’hui la milice (du président) Alpha Condé (se livre aux) prises d’otages”, écrit sur sa page Facebook le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), parmi un flot de commentaires outrés.

Le collectif FNDC mène depuis mi-octobre la contestation contre le projet prêté au président Condé de briguer un troisième mandat fin 2020, alors que la Constitution en limite le nombre à deux. Le pays est depuis en proie à une agitation dans laquelle au moins 28 civils et un gendarme ont été tués.

Le mouvement, à plusieurs reprises sévèrement réprimé, a jeté une lumière crue sur le comportement des forces de sécurité guinéennes, dénoncé de longue date par les défenseurs des droits humains. Plusieurs vidéos accusatrices, montrant par exemple des policiers frappant des civils arrêtés ou un vieil homme, ont circulé sur internet.

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