Le jeudi 27 avril 2023, l’actuel président guinéen, Mamadi Doumbouya, avait annoncé sur les antennes de la télévision nationale (RTG), la dissolution du bataillon de la sécurité présidentielle (BSP). Cette décision a été prise quelques jours après que le chef du service des renseignements militaire a été limogé de son poste.

Selon les informations rapportées par l’Agence de Presse Africaine (APANEWS) et Radio France Internationale (RFI), aucune raison officielle n’a justifié cette décision qui a été plutôt subite. Cependant, des informations officieuses révèlent qu’une tentative de c0up d’État serait à l’origine de ce limogeage et de cette dissolution.

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En Guinée, des rumeurs et crainte du renversement de Doumbouya

Des rumeurs de renversement ont commencé en avril dernier, lorsque le commandant Aly Camara, chef des opérations des Forces Spéciales, se serait évadé de prison.

Ce dernier avait joué un rôle crucial dans la destitution d’Alpha Condé le 05 septembre 2021. Il était détenu dans la région de Kankan, précisément au camp Soronkoni. Ce commandant aurait utilisé la ruse pour prendre la fuite. Suite à cet incident sur lequel les autorités ne se sont pas encore prononcées, la sécurité a été redoublée à Kankan.

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Ce qui réchauffe l’atmosphère dans le pays, ce sont aussi les bruits de couloir sur la préparation d’un putsh pour évincer le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Aussi, un jeune prédicateur a récemment annoncé la fin du règne de Mamadou Doumbouya.

Actuellement, l’on craint une répétition de la situation du Burkina Faso dans le pays. C’est-à-dire, un coup d’État dans une autre.