Depuis l’après-midi de ce mardi 1er février, des coups de feu ont été entendus dans la capitale de la Guinée Bissau. Un groupe d’hommes armés a tiré sur le palais du gouvernement au moment où les premières responsables du pays étaient en conseils des ministres. Des morts ont été enregistrés selon les premières images prises par des passants.
Des écoles et banques ont fermé. La débandade s’était installée car personne ne savait réellement ce qui se passait.
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Sur sa page Facebook, le président Embalo a été clair. Le calme est revenu après la tempête.Une partie de l’armée s’est levée selon nos infos. Les combats ont été très rudes, il faut le dire. Mais le calme est donc revenu comme l’estime le président bissau-guinéen.
« Je vais très bien, ne t’inquiète pas petit frère, », a déclaré ce soir le président Embalo dans un échange téléphonique avec un correspondant de l’AFP en Guinée-Bissau, qui a rapporté qu’un homme en arme l’avait sommé de s’éloigner en le braquant avec son arme.
« Il y a eu beaucoup de morts, je vais bien, la situation est maitrisée, je suis au palais présidentiel », s’est-il adressé au magazine Jeune Afrique.
On apprend qu’il va prendre la parole dans quelques heures. La Presse est invitée au palais.
Cette tentative de putch intervient moins d’une semaine après un remaniement ministériel, opéré le 24 janvier dernier, lors duquel le secrétaire d’État à l’ordre public, Albert Malu, a été limogé.
Ces derniers mois ont été marqués par des coups d’État au Mali, en Guinée et au Burkina Faso ( il y a juste une semaine).