Le “président intérimaire” investi par le camp donné battu à la présidentielle en Guinée-Bissau, Cipriano Cassama, a renoncé à la fonction de chef d’Etat à la suite de “menaces de mort”, moins de 48 heures après sa désignation, dans une déclaration à la presse.
M. Cassamá a été investi par le Parlement, dont la majorité des députés ont refusé de reconnaître la victoire de l’ancien chef de l’opposition, Umaro Sissoco Embalol.
M. Embalol a prêté serment en tant que chef de l’État dans un hôtel de luxe jeudi après que la commission électorale l’ait à nouveau déclaré vainqueur du scrutin présidentiel de décembre.
Le parti au pouvoir, le PAIGC, conteste ce résultat devant la Cour suprême.
Malgré la démission d’un président, la Guinée-Bissau a toujours deux premiers ministres rivaux.
M. Embalo a été donné vainqueur par la commission électorale avec 53,55%. M. Pereira, crédité de 46,45%, et le PAIGC dénoncent des fraudes et réclament qu’on recompte les votes.
Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz
Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.
Newsletter
Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !