La commission électorale a confirmé la victoire d’Umaro Sissico Embalo à la demande de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO.
Hier mardi 4 février 2020, la Commission électorale de Guinée-Bissau a de nouveau déclaré Umaro Sissoco Embalo vainqueur.
Après le second tour du 29 décembre dernier la Guinée-Bissau donne l’impression d’une nation en ébullition. L’adversaire Simoes Pereira, candidat du PAIGC (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert), conteste avec acharnement les résultats de ce dernier scrutin.
Une crise politique donc présente au sein de la République Bissau Guinéenne , une crise qui n’a vraiment pas l’air de tirer vers sa fin. La victoire a été disputé des les premiers résultats du second tour par les deux camps, amenant ainsi la Commission électorale et la Cour suprême Bissau-guinéennes sur un le même terrain de discorde. Pour tenter de résoudre le problème, a fallu l’intervention de la Cédéao (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest) qui avait recommandé, la semaine dernière, une mesure « à titre exceptionnel », consistant à visant réexaminer les résultats.
C’est donc partant de là que la Commission électorale Bissau-guinéenne a entamé une procédure en vue de la vérification de la consolidation nationale des données issues des commissions régionales du second tour. La procédure a été réalisée en présence de responsables de la Cédéao et le résultat n’a pas changé. Umaro Sissoco Embalo a remporté les élections avec 53,55% des suffrages exprimés, contre 46,45% pour son rival Simoes Pereira.
Mais cette procédure de vérification proposée et adoptée par la CEDEAO n’a toujours pas convaincu le candidat malheureux. Sur le réseau populaire Twitter, le PAIGC, parti de Simoes Pereira, a une nouvelle fois critiqué les résultats, dénonçant un manque de transparence de la Commission électorale, et sous-entendant la possible poursuite de recours devant la justice.