Guillaume Kigbafori Soro, homme politique ivoirien né le 8 mai 1972 dans le département de Ferkessédougou communément identifié sous le simple nom Guillaume Soro, fut Premier ministre de 2007 (conformément à l’accord politique de Ouagadougou) à 2012 et président de l’Assemblée nationale ivoirienne de 2012 à 2019 mais ne compte pas arrêter si tôt sa course.

Son palmarès politique donne suffisamment de raisons de préméditer qu’il veuille se présenter aux élections présidentielles de 2020 et l’homme lui-même s’en est rendu compte si tôt. Actuellement député de Ferkessédougou (ville au nord le la Côte d’Ivoire), Guillaume Soro s’est vaillamment déclaré prêt à se présenter en concurrence à la succession d’Alassane Ouatara. C’était à Valence (Espagne), lors d’une réunion des sympathisants qu’il surnomme crusheurs et crusheuses sur les réseaux sociaux, laquelle réunion a été retransmise le 12 octobre 2019 sur sa page Facebook que les rumeurs sur cette ambition éloquente de l’homme d’état ont été confirmés. <<On va se présenter en 2020. Il y a des partis politiques qui sont pro-Soro, qui m’ont déjà choisi pour être leur candidat (…) Je serai candidat>>, a fait entendre le leader du « crush party » avant de poursuivre : << on va tous aller au premier tour (et) au second tour, celui qui est bien placé, les autres vont le soutenir.>>

Toujours à l’occasion de cette rencontre en Espagne avec ses sympathisants, le député de 47 ans a effectué le lancement d’un autre mouvement appelé « Génération et peuples solidaires » (GPS) regroupant ainsi tous les mouvements pro-Soro en un seul. <<Nous allons nous mettre en ordre de bataille dans la solidarité >> a-t-il rassuré sans toutefois manquer de mentionner que son programme politique sera connu de tous dès janvier 2020. En effet, Guillaume Kigbafori Soro nourrit l’ambition de se faire élire président de la République à 47 ans tout comme ce fut le cas du prédécesseur de Donald Trump, Barack Obama. L’opposant semble être tellement sûr de lui. << On n’a qu’à faire vite les élections. Je vais être président et puis c’est fini >>, a-t-il assuré à ses acolytes.

Il est à rappeler que quelques jours seulement après cette heureuse annonce de Soro à ses partisans, il a eu à porter plainte pour une tentative d’arrestation à son encontre à Barcelone (Espagne) le 8 octobre entre 3h et 4h du matin, selon lui.