L’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a proféré des menaces au lendemain de son arrestation manquée en Espagne, selon un article publié par La Nouvelle Tribune.

Alors qu’il est en Espagne depuis le Vendredi pour mener ses activités, Monsieur Soro a raconté devant ses sympathisants la mésaventure qui lui est arrivée alors qu’il dormait dans sa chambre d’hôtel.

En effet, il a expliqué comment la police espagnole a effectué une descente au niveau de sa chambre d’hôtel dans la nuit de samedi 12 Octobre.

Les policiers lui ont d’abord demandé s’il était bien Guillaume Soro puis ils lui ont sommé de les suivre. Guillaume Soro dira alors qu’il a refusé d’obtempérer en arguant le fait qu’il est un ancien haut responsable politique de son pays et qu’il n’a rien fait d’illégal. Devant l’intransigeance de l’ex-leader des chefs rebelles, les policiers se sont concertés entre eux avant de quitter la chambre d’hôtel. Avant de partir, Soro dira que l’un des policiers qui parlaient français, lui a conseillé de contacter le bureau d’Interpol.

L’ex-premier ministre a donc appelé un contact à Interpol Lyon et ce dernier lui dira que son service n’était au courant de rien. Il est ressorti que c’est Interpol Abidjan qui a appelé directement Interpol Espagne pour interpeller Soro. Ce dernier dira que c’était une tentative du pouvoir d’Abidjan de l’humilier.

Devant ses sympathisants Guillaume Soro a affirmé qu’il va mener un certain nombre d’actions en justice et que ses avocats sont déjà prêts. “Je vais porter plainte devant les juridictions compétentes, parce que la loi ne permet pas à la police de descendre chez un citoyen avant 06 heures du matin. Mais moi, on m’a assiégé entre 3H00 et 4H00 du matin” a informé l’ex président de l’Assemblée nationale.