Ce n’est pas la première fois que l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne évoque la prochaine et probable défaite d’Alassane Ouattara. Il a toujours fait savoir que le président sortant perdra les élections présidentielles du 31 octobre 2020.

Sur son compte Facebook, le président de Générations et peuples solidaires (GPS) décrit l’ambiance qui accompagnera Alassane Ouattara bientôt quand il ne sera plus au pouvoir. Encore une fois, le député s’en prend à son allié d’hier avec qui il ne s’entend plus depuis près d’une année.

Alassane Ouattara est accusé par Guillaume Soro d’être « Un homme qui manque publiquement à sa parole à plusieurs reprises. Il déclare le matin: » la Constitution m’interdit d’être candidat » et le soir: » qu’il est le meilleur sachant et que la constitution lui permet d’être candidat ».

Le candidat du GPS, toujours en exil en France a aussi commenté le déplacement de Ouattara vers la France. Il a rencontré Macron qui, contre toute attente, n’a même pas fait la moindre publication sur ses comptes sur les réseaux sociaux. C’est sans doute ce silence qui fait dire ou croire que les deux hommes d’Etat ne sont pas sur la même longueur d’onde avant l’élection d’octobre. En effet, Alassane Ouattara est candidat pour un troisième mandat au nom de la nouvelle Constitution. L’opposition n’est pas d’accord d’où des manifestations ayant fait une dizaine de morts, au moins 200 blessé et plus d’un millier de déplacés internes selon les informations.

« Un tel homme ne pouvait que faire une entourloupe à Emmanuel Macron. Cela fait le 2ème affront public. Il aurait voulu ridiculiser la diplomatie française qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Je note ici que le Président Français a une bonne connaissance de la situation politique Ivoirienne. Tout autre se serait laissé berner. Il n’y a ni homme providentiel ni indispensable en Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara sera le premier à constater ô combien les ivoiriens festoieront lorsqu’il partira. Les tambours et les grelots l’accompagneront avec allégresse », écrit M. Soro.