Guillaume Soro est devenu depuis peu le plus farouche opposant du président ivoirien, Alassane Ouattara. Ce dernier, élu de nouveau pour un troisième mandat est taclé de tout côté par ses opposants. Pourtant, la Constitution ne reconnait que deux.

Après les différents événements macabres survenus ces derniers mois, au moins 80 personnes ont perdu la vie. En attendant de trouver une solution à la crise sociopolitique en cours, l’ancien candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020 Guillaume Soro a annoncé la fin du règne de M. Ouattara. Il a aussi parlé des ennuis qui n’hésiteront pas à accabler le nouveau gouvernement qu’il ne reconnait pas d’ailleurs.

L’ancien chef rebelle estime que Alassane Ouattara n’est plus le président de la République ivoirienne. D’où son appel à l’armée. Cet appel n’a pas du tout été bien accueilli. Même le président français Emmanuel Macron s’est désolidarisé de tels propos. Il fait comprendre que M. Soro n’a pas sa place en France s’il continue par tenir des propos de ce genre.

Ces dernier temps, M. Soro est devenu introuvable. Certains de ses proches pensent que c’est une stratégie pour s’effacer. Après un passage au sein de l’Union européenne, il a choisi de se cacher et ne fait donc plus signe de vie. Des confrères du « Journal du dimanche » (JDD) et d’ « RFI » qui avaient accès à lui n’ont plus la même opportunité.

« Il ne décroche plus sur le numéro sur lequel il était joignable, mais ça sonne encore. Il y ‘a quelques mois il expliquait être capable de se fondre dans la masse ici en France sans soucis. « , selon une source proche du JDD citée par Koaci. Avec ses deux passeports avec d’autres identités, il logerait dans un grand ensemble de la périphérie de Paris, la capitale française selon Koaci.

Selon les informations, la famille de Guillaume Soro vit dans un pavillon en banlieue parisienne. Même l’une de ses avocates, Affoussiata Bamba-Lamine se trouve en exil avec lui. Ils sont tous visés par des mandats d’arrêt.