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Guillaume Soro affirme que la Côte d’ivoire est au bord du gouffre



Ce n’est pas la première fois et ce ne sera peut-être pas la dernière fois que l’ancien président de l’Assemblée nationale le dit. Personne ne sait ce qu’il adviendra concrètement mais ce qui est sûr, c’est l’heure de l’unité d’action de toute l’opposition. Depuis quelques jours, Guillaume Soro a appelé Mabri, Bédié et Nguessan à se mettre ensemble pour stopper le troisième mandat du président Ouattara. Un mandat dit de trop qui sape la sérénité du climat politique et social à l’approche des élections présidentielles d’octobre prochain.

Déjà des morts ont été enregistrés, une centaine de blessés et en même temps, des dégâts matériels inestimables. C’est pour stopper ces actes que l’opposant Guillaume Soro qui préside les Générations et peuples solidaires (GPS) a tenu à faire appel à l’opposition. Il a demandé aux candidats retenus ou non pour la présidentielle de dire non et d’empêcher la candidature de M. Ouattara.

A Paris, l’ancien Premier ministre a été clair. « La Côte d’ivoire est au bord du gouffre. L’entêtement de M. Ouattara à faire un troisième mandat se fait dans une barbarie indigne. Le bilan est lourd et alarmant pour ne pas nous interpeller. Aller à l’élection avec M. Ouattara c’est validé le coup d’état. Le combat que nous engageons c’est pour l’Afrique et non la Côte d’ivoire », a expliqué le député de Ferké.

L’ex-chef rebelle et ancien Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a vu sa candidature à la présidentielle rejetée par le Conseil constitutionnel. Néanmoins, il a affirmé et continue de dire qu’il la maintient. Autrement dit, sa candidature pour la course présidentielle est « irrévocable ». D’ailleurs, la Cour africaine des droits de l’homme a exigé que l’Etat ivoirien rende éligible M. Soro et annule sa condamnation. Jusque-là, aucune réaction de la part du gouvernement actuel qui court vers un troisième mandat de tous les dangers.

 

 

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