Guillaume Soro a analysé la situation socio-politique en Côte d’Ivoire. En pensant au jour du décès de Félix Houphouët-Boigny, Solo a jeté une pierre dans le jardin de Ouattara. Sur le thème de la réconciliation et de la cohésion sociale, il a dressé un sombre tableau de la situation en Côte d’Ivoire.

Guillaume Solo est amer. Sur la question de la réconciliation nationale, il a fait part de ses préoccupations. Car pour lui, les Ivoiriens se regardent comme des chiens de faïence. Loin de son pays, c’est sa vision du processus de réconciliation. Selon Guillaume Solo, « Aujourd’hui, il y a de la haine parmi les fils de ce pays. » Agir rapidement pour désigner ceux qui freinent cette réconciliation et génèrent cette haine.

Guillaume Soro écrivait le 7 décembre 1993 :  » Ce jour me rappelle la disparition du premier président de Côte d’Ivoire : il a pris le dialogue, la réconciliation et la paix comme deuxième religion et est devenu un véritable mantra. Le contraire de la haine de règne aujourd’hui parmi les fils de ce pays. Tout est dit succinctement. Mais personne n’est dupe. Solo a tiré un pavé dans la mare du régime Ouattara.

Dès lors, Guillaume Soro manque l’époque où il était critiqué comme opposant. L’attitude sévère du régime Ouattara à son égard est sans aucun doute une révélation pour nous. Et changer sa vision des choses. La traque du régime Ouattara a été si grande pour lui qu’il préfère revivre les années Houphouët de 1990. Entre lui et Ouattara, il semble qu’il ait atteint un point où il ne peut plus regarder en arrière. Toutes les tentatives de réconciliation entre eux se heurtaient à la rigidité de leur posture commune.