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Gabon : Le gouvernement réfute les accusations de « Torture » de la famille Bongo

Gabon : Le Gouvernement Réfute Les Accusations De &Quot;Torture&Quot; De La Famille Bongo

Dans un retournement de situation médiatique, le gouvernement gabonais a vigoureusement nié toute allégation de torture ou de mauvais traitement envers la famille de l’ancien président Ali Bongo. Cette déclaration fait suite à une plainte déposée en France par les avocats de la famille, alléguant des actes de séquestration et de torture.

La porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, a exprimé la position officielle dans un communiqué diffusé lors du journal télévisé de la chaîne d’État Gabon 1ère. Elle a souligné avec fermeté que les membres de la famille Bongo ne subissent aucun traitement inhumain, contrairement à ce qui a été avancé par leurs avocats.Les avocats de la famille Bongo, basés en France, ont déposé une plainte dénonçant des actes de séquestration, de torture, et des actes de barbarie à l’encontre de plusieurs membres de la famille, y compris l’ex-président Ali Bongo Ondimba, qui aurait entamé une grève de la faim en signe de protestation.

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La réfutation du gouvernement gabonais qualifie ces accusations de « calomnieuses et mensongères », portant préjudice à l’image du pays. Laurence Ndong a précisé que la femme de l’ancien président, Sylvia Bongo, et son fils Nourredine Bongo sont inculpés pour des faits d’une extrême gravité, laissant entendre que des poursuites pourraient être engagées à leur encontre.

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La porte-parole a également rappelé qu’Ali Bongo Ondimba est libre de quitter le territoire national à tout moment, réaffirmant ainsi le respect des droits fondamentaux. Cette affirmation intervient dans un contexte où le président Ali Bongo a été renversé par un coup d’État militaire en août 2023, mené par le général Brice Oligui Nguema.Les putschistes ont accusé l’entourage proche d’Ali Bongo, notamment sa femme et son fils, d’avoir exercé une influence occulte sur le pays et d’avoir détourné massivement des fonds publics.

Bien que l’ancien président ait été initialement placé en résidence surveillée, il a été déclaré libre de ses mouvements une semaine après le coup d’État, les militaires considérant qu’il était manipulé par sa famille.Les avocats français de la famille Bongo, François Zimeray et Catalina de la Sota, ont décrit des actes de torture infligés à Nourreddin Bongo, allant de coups de marteau à des électrocutions au taser, ainsi que des violences subies par Sylvia Bongo. Ils affirment que les auteurs de ces actes devront rendre des comptes devant la justice française, encourant des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur les droits de l’homme et la justice au Gabon, mettant en lumière les tensions politiques et familiales qui secouent le pays depuis le coup d’État. Les prochains développements seront scrutés attentivement, alors que la vérité et la justice cherchent à se faire jour dans cette affaire complexe et controversée.