Musicien de dancehall, Stonebwoy a décrit le nouveau « Billboards Afrobeat Chart » comme trop global. Selon lui, cette initiative ne répond pas aux nombreux genres musicaux produits en Afrique.

Le « Billboard Afrobeat Chart » a été introduit pour fournir une plate-forme aux artistes émergents pour conquérir de nouveaux publics tout en montrant leurs talents au monde.

En collaboration avec Afro Nation, Billboard a annoncé le mardi 22 mars le lancement du tout premier palmarès américain pour la musique Afrobeats. L’Afrobeats Songs Chart classerait les 50 chansons Afrobeats les plus populaires aux États-Unis.

Le classement était basé sur une formule pondérée incorporant les flux officiels sur abonnement et les niveaux financés par la publicité des principaux services de musique audio et vidéo, ainsi que les ventes de téléchargement des principaux détaillants de musique.

Cette nouveauté fait suite à la croissance du genre musical Afrobeats sur les rives de l’Afrique et le reste du monde. Au cours des dernières années, l’afrobeats a révélé certaines des plus grandes réussites musicales de la jeune décennie.

Tout en louant cette décision, Stonebwoy a insisté sur le fait que l’exigence nécessaire pour faire le classement ne favorise qu’une partie des artistes créatifs.

Par ailleurs, l’artiste a expliqué que de nombreux musiciens dépendent des canaux de distribution traditionnels, qui laissent également un impact durable sur leur public.

« Je pense que certains des critères qu’ils utilisent sont la tendance sur TikTok. Mais, parfois certains d’entre nous viennent d’écoles où vous ne faites que de la musique et la musique vit avec les gens », a-t-il déclaré.

« Cependant, lier leurs performances dans le monde entier aux tendances des médias sociaux peut être injuste car les tendances peuvent être cool, mais la classe est impériale », s’est-il empressé de nuancer.

« Les règles qui mettent ces chansons sur ce tableau de côté, il y a en fait des joyaux cachés derrière », a-t-il conclu.