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Ghana : La Cour suprême confirme la loi criminalisant les relations homosexuelles

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Dans un arrêt important, la Cour suprême du Ghana a confirmé une loi de longue date qui criminalise les activités sexuelles entre personnes de même sexe. Cette décision intervient alors que le pays attend une autre décision judiciaire cruciale sur la possibilité d’introduire des sanctions encore plus sévères dans le cadre d’un nouveau projet de loi.

Un panel de sept membres a rejeté un procès contestant cette loi vieille de plusieurs décennies, le juge président Paul Baffoe-Bonnie déclarant que les raisons détaillées de la décision seront fournies ultérieurement. Cette loi, qui fait partie du Code pénal ghanéen de 1960, qualifie les actes sexuels entre personnes de même sexe de « relations charnelles contre nature », les contrevenants étant passibles de trois ans de prison.

Sanctions potentielles plus sévères

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La loi, déjà stricte, pourrait devenir encore plus sévère. Le projet de loi sur les droits sexuels humains et les valeurs familiales, adopté en février, propose des sanctions plus sévères et une répression plus large contre les personnes accusées de promouvoir les identités sexuelles ou de genre des lesbiennes, des gays ou d’autres minorités. Ce projet de loi est actuellement à l’étude, la Cour suprême ayant reporté au début du mois sa décision sur l’opportunité de l’envoyer au président Nana Akufo-Addo pour approbation. Le tribunal doit d’abord déterminer si le projet de loi est constitutionnel.

La loi appliquée et le projet de loi proposé ont suscité de vives critiques de la part des militants des droits humains et des experts juridiques. En 2021, le professeur de droit Prince Obiri-Korang a contesté le code de 1960, arguant que la criminalisation des relations homosexuelles viole le droit constitutionnel à la vie privée. Malgré ces arguments, la récente décision de la Cour suprême maintient le statu quo.

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Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large de sentiment et de législation anti-LGBTQ+ croissants dans diverses régions d’Afrique. Si le projet de loi sur les droits sexuels humains et les valeurs familiales est adopté, il prolongerait non seulement les peines de prison, mais permettrait également au gouvernement d’intensifier sa répression contre les communautés LGBTQ+ et ceux qui les soutiennent.

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Réactions internationales sur la loi criminalisant les relations homosexuelles au Ghana

Cette décision a suscité une inquiétude internationale. Les organisations de défense des droits humains et les défenseurs mondiaux ont condamné cette décision, exhortant le Ghana à respecter les droits et la dignité de tous ses citoyens, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre.

Ils soutiennent que les lois criminalisant les relations homosexuelles sont intrinsèquement discriminatoires et violent les normes internationales en matière de droits humains.

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