Le Ghana a en son sein un polygame qui, malgré son âge avancé, désire encore poursuivre sa contribution au boom démographique. L’homme s’appelle Kofi Asilenu, en juillet 2017 dans une interview accordée à la BBC, il a révélé être père de de 100 enfants issus de 12 femmes différentes. L’homme âgée de 80 ans en cette année a avoué que son ambition ne s’arrêtait pas là.

Il s’agit sans doute de l’un des plus grands polygames de toute l’Afrique. Dans un village d’environ 600 habitants appelé Amankrom, non loin de la capitale, Accra, Kofi Asilenu se charge de paver le Ghana de ses gènes. Cet homme a voulu fonder une grande famille pour combler le vide qu’ont laissé ses parents dans son enfance. M. Kofi était le fils unique de ses géniteurs. Ne voulant pas commettre la même erreur, il a décidé d’avoir beaucoup d’héritiers.

En 2017, la prouesse du Ghanéen faisait état de 100 enfants qu’il a eus avec 12 femmes différentes. Cela lui garantit l’honneur dans sa société ainsi que des funérailles dignes. « Je n’ai ni frère ni oncle, c’est pourquoi j’ai décidé de faire beaucoup d’enfants afin qu’ils m’offrent des funérailles honorables quand je mourrai. Dans mon village natal, dès que vous avez un enfant vous devenez important. Voilà pourquoi j’ai voulu en avoir plusieurs », a avoué l’homme à la BBC

Au fil des années, la gestion de cette grande famille est devenue une tâche rude. Lors de l’interview en 2017, Kofi Asilenu révélait qu’il était riche, mais sa fortune s’est allégé au fil des années. La prise en charge des 113 membres de sa famille lui coûtait de la tête au pied. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il est sur la paille. Le polygame rassure qu’il bénéficie du soutien financier indéfectible de ses 100 enfants.

Toujours en bonne forme malgré son âge avancé, le Ghanéen veut avoir plus d’enfants. Dans cet élan, M. Kofi a failli épouser par erreur une des filles. Après s’être rendu compte, il a présenté ses excuse à sa progéniture. Comme argument, il a prétendu avoir des problèmes de vision ne lui ayant pas permis de reconnaître sa fille. Ce sont les risques qu’on court en ayant une large famille.

Quant à ses femmes, elles étaient conscientes de l’aventure dans laquelle elles s’étaient embarquées. Étant donné que leur époux pouvait assurer leurs charges ainsi que ceux des enfants, il n’y avait aucun souci. « Quand j’ai accepté d’épouser mon mari et qu’il a ensuite décider d’épouser d’autres femmes, je n’avais aucune objection. Il était capable de nous prendre en charge et de payer la scolarité des enfants et leurs soins médicaux. Il n’y avait pas de problème », a expliqué Nayome Asilenu, l’une des femmes.