En octobre 2020, les Ivoiriens voteront pour élire leur président. Dix ans après la crise post-électorale de 2010-2011 qui avait fait quelques 3 000 morts, la présidentielle d’octobre 2020 s’annonce tendue.

Malgré l’épidémie de coronavirus, l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est toujours prévue pour octobre. L’actuel chef de l’Etat, Alassane Ouattara, avait promis depuis quelque mois de ne pas se représenter.

Face à lui, les adversaires se préparent. L’ex Président de la République ivoirienne (de 1993 à 1999), Henri Konan Bédié veut redevenir président. Il a fait l’annonce devant des responsables de son parti, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation de l’opposition. Il serait candidat à l’investiture de son parti pour l’élection présidentielle du 31 octobre.

En octobre 2019, l’ancien bras droit d’Alassane Ouattara, Guillaume Soro, a annoncé qu’il se lançait dans la course. Depuis, il vit hors de Côte d’Ivoire. Pour cause, il fait face à plusieurs procédures judiciaires. Quant au FPI, il reste notamment suspendu au sort de l’ancien président Laurent Gbagbo toujours tenu à distance par la Cour pénale internationale.

Comme tous citoyens, le Général Camille Makosso a aussi pour ambition de briguer la présidence. En tout cas, c’est lors de son passage dans l’émission L’AMI DU MIDI sur Life TV qu’il a donné l’information. Il a même avoué qu’il a déjà un projet de société bien établi. « Je pourrai être candidat à l’élection présidentielle ivoirienne. Je suis jeune et j’ai 41 ans. J’ai même un projet de société », a laissé entendre Camille Makosso sur les ondes de Life TV.

Pour rappel, Camille Makosso est un homme populaire de la Côte d’Ivoire. Très controversé, il est un révérend pasteur qui a planté son décor depuis plusieurs années dans la religion chrétienne.