La crise poste électorale en Côte d’ivoire qui a fait chuter le camp Gbagbo aura forcément les conséquences et chaque ivoirien, qui avait combattu Gbagbo aurait à regretter ses actes. Cette déclaration vient de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, actuellement dans les mailles de la Cour pénale internationale (CPI).

Au cours de ces différends fratricides en Côte d’ivoire, les deux camps respectifs, le camp d’Alassane Ouattara et celui de Laurent Gbagbo se sont opposés. Cette situation a causé plusieurs dégâts notamment la perte de vie humaine et matérielle.

Face aux séquelles cette guerre civile, il y en a aujourd’hui qui combattent toujours le camp Gbagbo. Et selon les informations, c’est à compte tenu de ses allégations que la CPI traine Laurent Gbagbo au Pays-Bas.

Même si certains Ivoiriens pensent qu’ils ont combattu le mari de Simone, pour sauver la Côte d’ivoire, ils se sont trompés selon ce dernier. Pour Gbagbo, il faut bien identifier son ennemi et son ami, sinon l’on risque de mal orienter son combat. Cependant, il serait déjà trop tard.

« Vous me combattez pour quelqu’un que vous ne connaissez pas véritablement. Vous allez me regretter un jour » dixit Laurent Gbagbo.

Aux détracteurs, Gbagbo indique qu’ils ne sont pas sur une bonne voie, car pour lui, l’ennemi qu’ils considèrent comme ami n’a pas pitié.

« Vous êtes sur le mauvais chemin. Les plus chanceux d’entre vous seront jetés en prison et les plus malchanceux seront tués ou en exil », a-t-il souligné.

L’affaire de Laurent Gbagbo est toujours à la Cour pénale internationale. Et Fatou Bensoudan et son bureau sont en train d’en discuter pour trouver un dénouement si possible.