En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

« Gbagbo refuse de rendre la monnaie de la pièce au moment où Ouattara, son adversaire juré est au creux de la vague »



Bally Ferro revient sur l’échange de Gbagbo avec Hamed Bakayoko, « en sa qualité de Premier ministre et chef du gouvernement ».

La Côte d’Ivoire se retrouve encore à la croisée des chemins. Les protagonistes de la sévère crise politique, pouvoir et opposition, dénient l’un à l’autre la légalité. Ils ont sorti les épées et sont sur le pied de guerre. Laurent Gbagbo, quant à lui, a choisi de nager entre les deux eaux et brandi le rameau d’oliviers. Le 29 octobre 2020, il a insisté sur son slogan « Asseyons-nous et discutons ».

C’était un appel au dialogue pour désamorcer la bombe électorale et sauver le pays de la fracture et de la déchirure. Peine perdue.

Alassane Ouattara n’a pas reculé sur la date du 31 octobre. Et il est en train de récolter les fruits amers de son entêtement et de son aveuglément. Dans une ambiance de lâchage, le chef de l’État comprend non seulement qu’il a été mal élu, mais, plus grave, que c’est le mandat de trop. Il a la gueule de bois. Aucun pays ni aucune organisation du monde ne l’a félicité pour son controversé troisième mandat.

 

C’est un carton rouge qui ne dit pas son nom. Mais celui qui a subi un hystérique « Gbagbo bashing », que Ouattara a humilié en le déférant devant la CPI, refuse de rendre la monnaie de la pièce au moment où son adversaire juré est au creux de la vague. Il a choisi de rendre le mal par le bien, sans humilier.

C’est pourquoi, rappelant le respect scrupuleux des lois et textes dont le pays s’est doté, il a soutenu l’opposition dans son combat contre la « candidature anticonstitutionnelle » d’Alassane Ouattara. Mais de là à soutenir la création du Conseil national de transition (CNT) qu’a annoncée l’opposition pour exercer les charges exécutives de l’État, il y a un pas qu’il ne franchit pas.

Ainsi, alors que l’opposition parle de « vacance du pouvoir présidentiel », Gbagbo échange avec Hamed Bakayoko, « en sa qualité de Premier ministre et chef du gouvernement ». Mais ce n’est pas un blanc seing.

A l’instar de la France, des USA et de l’ONU, sa reconnaissance des autorités s’arrête à leur responsabilité d’organiser, dans un cadre légal, un dialogue inclusif pour notre conférence nationale ou nos états généraux de la République, à retardement. Mandela l’a dit: La meilleur arme, c’est de s’asseoir et parler.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !