Un tribunal de Banjul a condamné à mort, mercredi, cinq ex–responsables des renseignements gambiens pour la mise à mort, en avril 2016, d’un opposant sous la dictature de l’ex–président Yahya Jammeh, rapporte l’Afp.
Ebrima Solo Sandeng, figure du United Democratic Party (UDP), mourait en détention deux jours seulement après avoir été arrêté lors d’une manifestation contre Jammeh, qui dirigeait, d’une main de fer, la Gambie depuis 1994. Pour rappel, c’est bien à la suite de cet assassinat, résultat de tortures cruelles subies par ce militant que l’opposition gambienne qui jusque là, se révélait faible et divisée, était requinquée pour précipiter la chute du dictateur dès la prochaine présidentielle : celle de décembre 2016.
Selon la même source, la juge de la Haute Cour de justice de Banjul Kumba Sillah–Camara a prononcé la peine de mort contre l’ancien chef de la National Intelligence Agency (NIA), Yankuba Badjie, l’ancien chef des opérations Sheikh Omar Jeng et trois autres ex–employés de ce service de renseignements, Babacarr Sallah, Lamin Darboe et Tamba Mansary. Toutefois, deux autres accusés ont été acquittés.
L’ancien directeur adjoint de la NIA, Louie Richard Leese Gomez, également prévenu dans cette affaire, est décédé avant la tenue du procès. De même, un neuvième accusé, Yusupha Jammeh, avait été acquitté précédemment. «La justice est en train de rattraper les acolytes de Yahya Jammeh en Gambie et à travers le monde. Nous espérons qu’elle rattrapera bientôt Yahya Jammeh lui-même», s’est félicité Reed Brody, un avocat de la Commission internationale de juristes qui travaille avec les victimes de M. Jammeh.
Pour rappel, ce procès, qui avait démarré en 2017, était le seul en cours en Gambie pour les crimes commis sous la dictature de Jammeh. En juillet 2021, un ex–responsable du régime, Yankuba Touray, avait déjà été condamné à mort pour le meurtre en 1995 du ministre des Finances Koro Ceesay. A portée suspensive, il a fait appel.
Ne sait–on jamais si le sort se serait acharné sur Yayah Jammeh et ses collaborateurs. Mais tout porte à croire à une réelle volonté du pouvoir d’Adama Barrow de laisser à la justice toute une marge de manœuvre dans les exactions commises pendant 22 ans sous Jammeh. Un autre collaborateur de M. Jammeh, en l’occurrence Bai Lowe, est jugé depuis avril en Allemagne pour crimes contre l’humanité, meurtre et tentative de meurtre.
Ousman Sonko, ancien ministre de l’Intérieur, fait pour sa part l’objet d’une enquête en Suisse depuis 2017 pour crimes contre l’humanité. Un autre collaborateur de M. Jammeh, Michael Sang Correa, a lui été inculpé en 2020 aux Etats–Unis. Son procès pourrait débuter en 2023.
Selon la même source, la juge de la Haute Cour de justice de Banjul Kumba Sillah–Camara a prononcé la peine de mort contre l’ancien chef de la National Intelligence Agency (NIA), Yankuba Badjie, l’ancien chef des opérations Sheikh Omar Jeng et trois autres ex–employés de ce service de renseignements, Babacarr Sallah, Lamin Darboe et Tamba Mansary. Toutefois, deux autres accusés ont été acquittés.
L’ancien directeur adjoint de la NIA, Louie Richard Leese Gomez, également prévenu dans cette affaire, est décédé avant la tenue du procès. De même, un neuvième accusé, Yusupha Jammeh, avait été acquitté précédemment. «La justice est en train de rattraper les acolytes de Yahya Jammeh en Gambie et à travers le monde. Nous espérons qu’elle rattrapera bientôt Yahya Jammeh lui-même», s’est félicité Reed Brody, un avocat de la Commission internationale de juristes qui travaille avec les victimes de M. Jammeh.
Pour rappel, ce procès, qui avait démarré en 2017, était le seul en cours en Gambie pour les crimes commis sous la dictature de Jammeh. En juillet 2021, un ex–responsable du régime, Yankuba Touray, avait déjà été condamné à mort pour le meurtre en 1995 du ministre des Finances Koro Ceesay. A portée suspensive, il a fait appel.
Ne sait–on jamais si le sort se serait acharné sur Yayah Jammeh et ses collaborateurs. Mais tout porte à croire à une réelle volonté du pouvoir d’Adama Barrow de laisser à la justice toute une marge de manœuvre dans les exactions commises pendant 22 ans sous Jammeh. Un autre collaborateur de M. Jammeh, en l’occurrence Bai Lowe, est jugé depuis avril en Allemagne pour crimes contre l’humanité, meurtre et tentative de meurtre.
Ousman Sonko, ancien ministre de l’Intérieur, fait pour sa part l’objet d’une enquête en Suisse depuis 2017 pour crimes contre l’humanité. Un autre collaborateur de M. Jammeh, Michael Sang Correa, a lui été inculpé en 2020 aux Etats–Unis. Son procès pourrait débuter en 2023.