Gabon : des morts lors de la manifestation pacifique contre les mesures anti-covid-19

Ce mercredi 17 février 2021, les Gabonais sont sortis pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis des mesures restrictives édictées pour lutter contre le Covid-19. Cette manifestation qui va durer une semaine, à partir de 20 heures chaque jour et durant 5 minutes, est pacifique mais bruyante. Pourtant, cette protestation a déja fait tomber quelques citoyens.

Le mouvement de contestation contre les nouvelles mesures anti-Covid-19 du gouvernement gabonais, a débuté dans la nuit du 17 février. Les participants de cet événement pacifique ont pris d’assaut les PK, les Akebés, Kinguelé, Nkembo, Derrière-la-Prison, Nombakelé, Nzeng-Ayong, les Charbonnages, Alibandeng, Atsibe-Ntsos et même le Camp de Police. Les ustensiles de cuisine en main, ces manifestants scandaient : « Non au corona ! Non au couvre-feu ! Libérez La Concorde ».

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Certains manifestants étaient dans leurs concessions et d’autres sont descendus dans les rues. Les citoyens manifestaient contre les dernières mesures restrictives trouvées « iniques et suicidaires » du gouvernement gabonais dans la lutte contre le Covid-19. « Nous ne sommes pas des prisonniers chez nous pour, qu’à 18 heures, on nous impose de ne plus circuler. Le Corona est-il plus violent et dangereux en soirée qu’en matinée. Le Corona est-il plus violent à midi ?», condamne un riverain en colère.

Personne n’avait la capacité d’arrêter la foule indignée. Les agents des brigades mixtes postés dans certains quartiers pour faire respecter le couvre-feu n’ont pas réussi à les stopper. D’où l’intervention des forces de sécurité qui n’ont pas hésité à employer de grands moyens pour doucher la détermination des protestataires. Cette répression agressive, selon les médias locaux, a coûté la vie à certains manifestants.

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« Le Gabon a perdu ses fils qui manifestaient pacifiquement avec des casseroles en main pour des allègements des mesures gouvernementales. Et la Police a tiré 😔 … des citoyens sont tombés », peut-on lire sur plusieurs pages Facebook. Ces décès sont condamnés par plusieurs personnalités publiques du Gabon.