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Gabon : L’Eglise Catholique contre la dépénalisation de l’homosexualité

Les Evêques du Gabon disent non à la dépénalisation de l’homosexualité. C’est à travers un  communiqué en date de jeudi 25 juin 2020 que l’Archevêque de Libreville  Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba a tenu à réagir à l’actualité sur l’adoption par l’Assemblée nationale du retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal prévoyant la répression de l’homosexualité.

 

S’exprimant au nom des évêques de l’Eglise catholique du Gabon, ce dernier,  tout en condamnant cette position de la chambre basse du parlement, a estimé que « l’homosexualité n’est pas un droit humain ».

 

Au lendemain de la validation du retrait de la disposition  incriminant l’homosexualité au Gabon par l’Assemblée nationale, les membres de la société civile, et plusieurs acteurs politiques n’ont pas tardé à manifester leur indignation. Une décision qui a notamment fait réagir l’Eglise catholique qui s’est  fortement insurgée  contre la décision des représentants du peuple.

 

Dans sa déclaration qu’il a qualifiée  de  « cri de douleur  »,  l’archevêque de Libreville s’est insurgé contre cette pratique considérée  comme « contre nature, une abomination portant atteinte à l’anthropologie, à la famille, portant atteinte au fondement de la société  ». S’appuyant sur des préceptes bibliques, Monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba, affirme que l’homosexualité n’est pas un droit humain.

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« Il ne s’agit pas de diaboliser qui que ce soit, ni de jeter des pierres, mais de nous ouvrir à la vérité. La Bible nous éclaire en affirmant que l’homosexualité n’est pas un droit humain, mais une aliénation qui nuit gravement à l’humanité car fondée  sur aucune valeur propre à l’être humain  », a-t-il indiqué,  faisant référence au passage de Lévitique 18:22 qui dit: « tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination ».

 

Pour l’Archevêque de Libreville, « rejeter l’homosexualité est un devoir, une protection des valeurs millénaires de nos civilisations et non une discrimination  ». Il invite ainsi les plus hautes autorités à prendre leurs  responsabilités  pour que les institutions se réconcilient avec le peuple gabonais et les valeurs qui font le creuset du patrimoine national  du pays.

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