C’est le branle-bas au sein de La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK). La coordinatrice du mouvement a été arrêtée ce samedi 28 novembre à son domicile en fin de soirée. Cette arrestation a fait sortir plusieurs opposants de leur silence notamment l’ancien ministre François Boko qui exige la libération immédiate de l’opposante.

« Je demande la libération immédiate de Madame Brigitte Adjamagbo, influente femme politique qui se bat pacifiquement depuis des décennies pour les droits de l’homme, la démocratie et l’état de droit au Togo et en Afrique », a posté François Boko sur son compte ce samedi après l’arrestation de Brigitte Adjamagbo.

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L’interpellation de Brigitte Adjamagbo fait suite à son appel lancé pour une manifestation publique ce samedi 28 novembre pour dénoncer l’arrestation de son allié Gérard Djossou. Ce dernier est le représentant de la DMK à la CENI. Il a été enlevé vendredi 27 novembre dernier et gardé aux dernières nouvelles au Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale.

Dans un tweet suivant, l’avocat François Boko parle d’une « détention scandaleuse et arbitraire de Mme Adjamagbo », avant de s’en prendre aux femmes du gouvernement. « Où sont-elles les femmes Premier Ministre et Ministres dont le système a tant claironné que leur présence massive au gouvernement allait conduire à faire la politique autrement et à finir avec des méthodes d’un autre âge ?», a poursuivi l’ancien du président Gnassingbé Eyadema.

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Sur RFI, à la veille de son arrestation, Brigitte Adjamagbo a dénoncé l’acte de harcèlement dont fait usage le régime en place pour étouffer l’opposition. « Toutes ces pratiques ne servent à rien… Il y a une crise électorale au Togo les togolais ne veulent plus de ce régime. Il faut que ce régime revienne sur terre et que la crise soit réglée », a-t-elle exhorté.