La présence croissante de Franck Biya, fils du président du Cameroun, dans la scène politique du pays sans avoir de poste électif ou nommé alimente les spéculations sur une possible succession dynastique à la tête du pays. Cette tendance rappelle les pratiques des régimes de longue date, comme celui de son père, Paul Biya.

La dernière apparition publique de Franck Biya a eu lieu sur le site de la tragédie de Mbankolo à Yaoundé, où un glissement de terrain a causé la mort d’au moins 30 personnes. Bien qu’il n’occupe aucun poste gouvernemental ou présidentiel officiel, il a passé près d’une heure à inspecter les dégâts, suscitant des interrogations sur sa présence . Certains estiment qu’il était là en raison de sa proximité avec le site de la catastrophe, tandis que d’autres considèrent cette visite comme une opération de relations publiques visant à montrer sa proximité avec le peuple.

Franck Biya a également été remarqué lors de nombreuses cérémonies officielles ces dernières années, y compris lors de la visite du président français Emmanuel Macron au Cameroun. Ces apparitions publiques régulières alimentent les spéculations sur un éventuel plan de succession.

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L’histoire des successions dynastiques dans d’autres régimes similaires, où des dirigeants ont maintenu leur pouvoir pendant des décennies, suscite des préoccupations quant à la possibilité d’une telle transition au Cameroun. Les récentes élections contestées au Tchad, où la succession s’est produite après des élections controversées, rappellent les risques liés à de telles situations.

L’avenir politique du Cameroun reste incertain, avec des craintes croissantes concernant la préservation de la démocratie et l’égalité des chances pour tous les citoyens. Les observateurs nationaux et internationaux surveillent de près l’évolution de la situation politique dans le pays, mettant en lumière l’importance cruciale de la transparence et de la participation démocratique pour l’avenir politique du Cameroun.