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France : une femme étranglée par son mari, un an après leur mariage



Aïcha Begadi, une femme de 35 ans avait été découverte ensevelie dans la cave d’un immeuble à Montreuil (Seine-Saint-Denis) dans la nuit du 30 au 31 octobre 2016. La victime avait été étranglée quelques jours avant par son mari, Gurpreet Singh, 37 ans au moment des faits.

Ce mardi 01 Septembre 2020, Gurpreet Singh a été jugé devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour meurtre sur conjoint, il avait reconnu sans difficulté l’avoir étranglée et avait conduit les policiers jusqu’à son corps. Une mort a été d’une extrême violence.

Aïcha et Gurpreet s’étaient disputés alors qu’ils étaient assis sur le canapé. C’est à ce moment que l’homme a saisi le cou de sa femme par l’arrière et l’a serré de toutes ses forces. Le légiste a relevé « une fracture du larynx en deux endroits et des traumatismes cranio-faciaux. Le larynx a été écrasé et la tête a été secouée. L’asphyxie a été particulièrement importante. »

L’émotion était vive dès la toute première heure d’audience. Myriam, la mère d’Aïcha, ses tantes, sa fille Cylia, n’ont pas caché leur douleur. Le choc était encore plus vif lorsque la présidente a ouvert l’album photo du mariage en octobre 2016. Une cérémonie somptueuse au temple sikh de Bobigny où le couple d’une beauté saisissante laisse éclater un bonheur en apparence.

Me Sylvie Boitel, l’avocate de la partie civile a résumé : « en l’espace d’un an (d’octobre 2015 à octobre 2016), il y a eu le mariage puis le bébé et elle a été tuée. Il y a aussi l’emprise, la séparation, la violence. Ce dossier est un condensé de féminicide. »

Pendant leur courte vie conjugale, Aïcha déposera deux plaintes. En juin 2016, elle signale des violences conjugales avec des images à l’appui. Elle déclarera : « Il m’a attaché les pieds et les mains et m’a étranglé à plusieurs reprises ».

En exploitant son téléphone, les enquêteurs de la police judiciaire retrouveront les photos qui révèlent d’autres actes de violence : « il y avait clairement des traces de doigts sur son bras et des marques de strangulation ».

Aïcha avait confié qu’il existait des tensions au sein du couple et aussi que la relation était ambiguïe. Elle reproche à son mari de la tromper, de l’avoir épousée pour les papiers (NDLR : Gurpreet est en situation irrégulière depuis son arrivée en France en 2004).

Gurpreet est même allé plus loin en trompant la famille d’Aïcha qu’il était musulman « Il nous a menti et fait croire qu’il était musulman. Le problème n’était pas la religion, mais les tromperies », rétorque Amine, le frère d’Aïcha.

Crédit photo: le parisien

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