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France : Une aide-soignante béninoise sur le point d’être expulsée



Le préfet de Savoie vient de signifier à Une aide-soignante béninoise « une obligation de quitter le territoire français ». Une décision à laquelle elle ne s’attendait pas du tout.

La jeune en question s’appelle Lydia Veyrat. La décision du préfet de Savoie d’expulser cette  aide-soignante travaillant dans un Ehpad de l’Isère a suscité des réactions sur la toile.

Une décision incompréhensible pour la jeune aide-soignante. « J’adore mon travail. Et depuis 2019, je ne compte pas mes heures. Après le premier confinement, j’ai touché la prime Covid de 1000 euros attribuée par l’Etat. Et je suis maintenant en CDI. J’ai aussi signé un contrat d’intégration républicaine. Pourtant, le préfet dit que je n’ai pas fait la preuve de mon insertion dans la société française. Je ne comprends pas. J’ai un terrible sentiment d’injustice », confie Lydia qui réside à Montmélian (Savoie).

Une Aide Soignante Beninoise Sur Le Point Detre Expulsee Doingbuzz

Comment est-elle arrivée en France ?

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Lydia Veyrat a 37 ans. Elle arrive en France en mai 2019 pour régler la succession de son mari, un Savoyard avec qui elle a fait sa vie au Bénin pendant 20 ans. Comme les démarches prennent du temps, elle décide de chercher du travail. Et accepte un poste d’aide-soignante dans un EHPAD en Isère, son diplôme d’infirmière n’étant pas reconnu sur le territoire national.

Mais elle tarde à renouveler son titre de séjour. Son dossier est finalement rejeté et Lydia se voit signifier une obligation de quitter le territoire français dans les 30 jours (OQTF). Une décision à laquelle elle ne s’attendait pas du tout selon son avocat Didier Besson. « Elle a été estomaquée qu’on la traite comme ça », explique-t-il. Car Lydia estime être utile dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Elle dit d’ailleurs avoir touché la prime de 1000 euros attribuée par l’état aux soignants lors de la première vague de contamination.

Une requête déposée devant le tribunal administratif de Grenoble a été rejetée lundi 23 novembre. Le juge a estimé que cette extradition n’était pas de nature à porter « une atteinte disproportionnée à son droit au respect de sa vie privée et professionnelle » puisque l’aide-soignante a construit toute sa vie au Bénin et qu’elle est en France depuis moins de deux ans.

Lydia et son avocat ont déposé un recours hiérarchique auprès du ministre de l’Intérieur et ont l’intention d’interjeter appel vendredi devant la cour administrative d’appel de Lyon.

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