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France : des trafiquants de viande de cheval jugés



Marchands de chevaux, vétérinaires, commerçants et professionnels de la viande faisaient partie des 18 personnes jugées mardi à Marseille accusées d’avoir dirigé un vaste réseau européen de trafic ayant conduit à l’abattage de centaines de chevaux impropres à la consommation humaine.

L’affaire est le résultat d’une enquête datant de 2013 qui a révélé des anomalies dans les certificats d’identification de chevaux de trait, chevaux de sang, chevaux de sport, chevaux de course ou encore poneys qui se sont retrouvés dans des boucheries en France.
Les principaux prévenus – originaires de France, d’Allemagne, de Belgique, des Pays-Bas et d’Espagne – sont accusés d' »escroquerie en bande organisée » et de « faux et usage frauduleux de biens mettant en danger la santé humaine ». Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison.
Au sommet du réseau se trouve le marchand de chevaux belge bien connu Jean-Marc Decker, qui, selon les procureurs, a créé un gang organisé de trafiquants illégaux de viande de cheval qui a vu jusqu’à 4 700 chevaux exportés vers des abattoirs du sud de la France entre 2010 et 2013.
Au moins 150 animaux ont été acquis auprès de particuliers qui étaient assurés que leurs chevaux seraient envoyés dans des fermes pédagogiques ou des centres pour enfants handicapés, et utilisés pour l’équitation ou la thérapie équestre.
Après avoir été enlevés à leurs propriétaires, les vieux chevaux auraient été exportés vers la Belgique et munis de faux certificats sanitaires belges, allemands ou néerlandais avant d’être revendus à des abattoirs français.
Aline Oudin, de Meurthe-et-Moselle, a témoigné qu’un recruteur l’avait dupée en lui livrant son cheval de 28 ans en lui promettant une retraite heureuse dans une ferme tranquille.
« J’ai été profondément blessé … ce cheval faisait partie de la famille », a déclaré Oudin après avoir appris que son cheval avait été tué. Et d’ajouter : « Ces dealers sont des bandits, mais je blâme les vétérinaires qui ont joué un grand rôle dans l’opération de trafic. »
Les animaux qui ont été infectés par des parasites ou qui ont reçu certains traitements médicaux sont considérés comme impropres à la consommation humaine.
Le cheval d’Oudin, abattu à Alès, avait été traité avec des traitements insectifuges, vermifuges et anti-inflammatoires.

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