La France a exprimé sa condamnation « très ferme » envers la suspension de la diffusion des médias France 24 et RFI au Niger, pays récemment touché par un coup d’État ayant renversé le président élu Mohamed Bazoum.
Les signaux de RFI et de France 24 sont devenus inaccessibles depuis jeudi après-midi à Niamey. Un haut fonctionnaire nigérien a indiqué que ces coupures ont été effectuées « sur instructions des nouvelles autorités militaires ».
Lire aussi : Tentative de Coup d’État au Niger ? La France suit de près la situation
Répression autoritaire et atteinte aux libertés fondamentales
Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé ces mesures contre la presse, les qualifiant de « violations graves des libertés fondamentales ». Il a également déploré les arrestations arbitraires menées par les auteurs du coup d’État, suite à la prise en otage du président élu du Niger.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLe groupe France Médias Monde a vivement réagi à cette interruption de RFI et France 24, considérant qu’il s’agit d’une décision prise en dehors de tout cadre conventionnel et légal. Cette suspension prive les citoyens de la région d’un accès à une information libre, indépendante et vérifiée.
Impact sur l’audience de RFI et France 24
En 2022, environ 1,9 million d’auditeurs nigériens écoutaient la radio chaque semaine, soit 18% de la population, et un quart de la population suivait les programmes de France 24. Ces médias restent toutefois accessibles en réception satellitaire directe et sur internet.
Depuis le coup d’État du 26 juillet et la séquestration du président élu Mohamed Bazoum, les relations entre le Niger et la France se sont dégradées. Des incidents lors d’une manifestation devant l’ambassade de France ont entraîné l’évacuation de ressortissants français.
Le ministère français des Affaires étrangères a réaffirmé son soutien à la liberté de la presse, à la liberté d’expression et à la protection des journalistes dans ce contexte délicat.