L’ennemi d’un footballeur professionnel c’est la blessure. Ils sont nombreux ces joueurs qui allaient avoir une plus brillante et grande carrière si les blessures n’existaient pas. Djibril Cissé, Ronaldo Nazario, Alexandre Pato, la liste est longue. Mais de toutes les blessures, il y a une qu’évite le plus les joueurs car il est plus susceptible de renvoyer les joueurs au dispensaire pour un long moment : la rupture les ligaments croisés.

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Remuant le fémur au tibia, les ligaments croisés sont situés à l’intérieur de l’articulation du genou. Trois anomalies peuvent être la cause de la rupture des ligaments croisés : Un changement brusque de direction, une décélération brutale, une mauvaise réception d’un saut. À ces anomalies, l’on peut toutefois ajouter une collision avec un autre joueur.

Ce n’est pas pour rien que les joueurs craignent cette blessure. Si certains arrivent à en guérir après des mois, d’autres ne s’en remettent pratiquement jamais ; après cette blessure, ils ne retrouvent plus leur forme d’antan. Comme la plupart des blessures, il faut reconnaitre que la guérison est beaucoup plus mentale que physique et seuls ceux qui ont un mental assez fort parviennent véritablement à s’en sortir.

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“Après la rupture des ligaments croisés, à 27 ans, j’ai pensé à la retraite. Ça m’a traversé l’esprit quelques fois. Je ne vais pas mentir. Cette blessure est arrivée de nulle part, à l’entrainement. Je me suis retourné et c’est arrivé. J’ai eu cette réaction au départ, en étant bouleversé et frustré. Je me disais : « ok, c’est bon, maintenant j’arrête ».

« L’émotion a surtout été forte après. Là, j’ai davantage réalisé tout ce qui s’était passé les mois précédents. C’était vraiment très, très dur. J’aime le football, j’ai envie d’y jouer. Je comptais les jours. Après le match, j’ai pu verser des larmes… Je suis allé voir le préparateur physique et le kiné qui s’étaient occupés de moi. J’ai pu dire merci à tout le monde. J’ai eu plein de flashes » témoigne un joueur victime.